La commission anti-corruption reçoit chaque mois environ 600 lettres de plainte concernant la mauvaise gestion des fonds de l’Etat. "La commission doit examiner les preuves soumises par les plaignants afin de pouvoir construire un dossier," explique un des membres de la commission anti-corruption. Actuellement, 8 lettres sont en cours d’examen. Si 15 lettres chargent la loi anti-corruption, plus de 500 lettres sont quant à elles dirigées contre le ministère de l’Intérieur, 300 se plaignent de la corruption du personnel judiciaire, et 100 concernent des compagnies privées. La commission renvoie les lettres aux départements concernés et ensuite vérifie si les faits sont justifiés, puis publie les résultats de chaque analyse. Le futur et l’efficacité de la commission anti-corruption dépendent aujourd’hui de l’approbation ou non d’un amendement de la loi anti-corruption qui a été discuté au parlement, comme voulu par le nouveau président. En janvier, 581 lettres ont été reçues, 593 en février, et 607 en mars selon la commission.
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