Selon le ministère du Commerce et de l'Industrie, la Chine a été le premier exportateur vers la Birmanie en mars dernier, suivie de Singapour et de la Thaïlande. La Chine a ainsi vendu en Birmanie pour plus de 2,3 milliards d’euros, Singapour plus de 1,1 milliard et la Thaïlande quelque 800 millions d’euros. Les 10 premiers pays, dans un ordre descendant, sont la Chine, Singapour, la Thaïlande, l'Indonésie, l'Inde, la Corée du Sud, le Vietnam, le Japon et les États-Unis.
Pour l'année fiscale 2019-2020, le volume des échanges commerciaux entre la Birmanie et la Chine s’élève à environ 11 milliards d’euros, la Birmanie ayant exporté autour de 5 milliards et importé autour 6 milliards. Les deux pays envisagent d’ailleurs de formaliser des organismes professionnels et de construire des centres d'affaires pour faciliter encore davantage le commerce réciproque.
Selon un rapport d'audit du nouveau gouvernement, sur les six premiers mois de l'exercice 2019-2020, la Chine représente 33% des échanges, la Thaïlande 13,7%, Singapour 9,7%, le Japon à 5,3% et l'Inde 4%. Les 34,3% sont divisés entre les autres partenaires commerciaux du pays. Des données qui confirment l’emprise économique de Pékin sur Nay Pyi Taw et la primauté économique des partenaires asiatiques pour la Birmanie.
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