Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

La Chine finance des cours de mandarin pour les fonctionnaires birmans

La façade de l'école Eastern Language and Business Centre en BirmanieLa façade de l'école Eastern Language and Business Centre en Birmanie
La façade de l'école Eastern Language and Business Centre

Dans son offensive de soft power en Birmanie, la Chine a bien compris que la connaissance du mandarin, sa principale langue vernaculaire, était un élément d’influence important. Elle a aussi observé que les ambassades des Etats-Unis ou autres pays anglo-saxons ne se privaient pas pour dispenser des cours d’anglais gratuits ou peu chers autant que possible. Elle a donc décidé de faire comme ses grands rivaux internationaux, de la même manière qu’elle a déjà copié le réseau des Instituts et Alliance française lorsqu’elle a voulu créer et mettre en place à travers le monde son réseau des Instituts Confucius.

Cette fois, c’est en association avec l’école de langues Eastern Language & Business Centre (ELBC), située à Yangon, que les Chinois procèdent. Et leur cible unique sont les fonctionnaires des ministères, « toujours à la demande du gouvernement birman » a tenu à préciser Pan Feng, l’attaché culturel de l’ambassade de Chine en Birmanie, le 6 décembre dernier lors de la remise des diplômes aux stagiaires du ministère de l’Agriculture, de l’Irrigation et de l’Elevage.

Pan Feng a ainsi fièrement annoncé que 36 sessions de formation au mandarin ont été réalisées en 2019 pour des fonctionnaires birmans. Il n’a toutefois pas précisé la durée de ces formations et le nombre d’élèves de chaque session. Le soft power passe aussi par une certaine discrétion.

 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions