Dans un communiqué officiel, le gouvernement birman a réagi après les nouvelles dénonciations de l’ONU, lundi 8 novembre, sur la crise dans l’État Rakhine. Le Conseil de sécurité a adopté une déclaration à l’unanimité pour dénoncer les violences dans l’ouest du pays. Cette déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies sur les Rohingyas menace leur retour dans le pays. "C’est une crise interne, et seuls la Birmanie et le Bangladesh peuvent la régler", a déclaré le gouvernement birman en réponse aux accusations de l’ONU. Le gouvernement birman précise que ces critiques pourraient peser sur les discussions entre les deux pays au sujet du retour des Rohingyas dans l’État Rakhine. La pression accentuée de l'ONU sur la Birmanie dans la crise Rohingya pourrait donc devenir "préjudiciable" au retour de cette minorité en Birmanie, a réagi le gouvernement. Selon la Birmanie, les discussions avancent bien. Le ministre des Affaires étrangères bangladais est d’ailleurs attendu dans la capitale birmane la semaine prochaine afin de conclure un accord.
La Birmanie répond à l'ONU
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