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J’ai testé pour vous… le Indoor Skydiving de Yangon

J’ai testé pour vous… le Indoor Skydiving de YangonJ’ai testé pour vous… le Indoor Skydiving de Yangon
Écrit par Violaine Beix
Publié le 23 mai 2018, mis à jour le 23 mai 2018

Une sensation étourdissante - et bizarrement pas si étonnante - de flotter librement, la combinaison qui frétille dans un vent violent… Même sans nuages, l’expérience est épatante, époustouflante, et résolument amusante. Alors c’est ça voler ?

C’est un samedi matin comme un autre et pourtant, je soupire. J’ai comme une envie de nouveauté, d’évasion. Me revient à l’esprit cette grande bâtisse blanche, moderne, sur Taw Win Street à 9 Mile, repérée un jour par hasard : le Indoor Skydiving. J’ai toujours voulu essayer sans jamais en avoir l’occasion et voilà qu’à Yangon, l’expérience est possible ! Je décide que ça sera l’attraction de la journée et je cherche les contacts de l’endroit sur Internet. Heureusement, Facebook est une application dans le vent en Birmanie et qui amène aussi de vraies informations. J’en veux pour preuve les dix minutes qu’ont mis l’équipe du Yangon Indoor Skydiving pour m’informer, par le biais de la messagerie de la plateforme, que je suis la bienvenue, avec toute ma tribu, et que même la petite de 4 ans et demi pourra voler ! 

A l’heure convenue, nous nous garons dans l’immense parking quasi vide du bâtiment. On ne peut pas dire que l’attraction ait le vent en poupe. Il faut avouer que les tarifs sont assez élevés. Nous choisissons l’option 

groupe, qui nous permet de flotter deux minutes chacun, en deux fois. Il restera même une minute pour le plus motivé d’entre nous (je sens déjà qu’on va se battre). Puis nous signons ce qui ressemble à une décharge de responsabilité. Forcément, faire couler le business à cause d’un accident serait un comble pour une boîte qui essaie de décoller. Puis vient le moment de revêtir l’accoutrement qui en a fait planer plus d’un : la combinaison de nylon bicolore assortie de son casque, de ses lunettes un peu moches qui ont une fâcheuse tendance à s’incruster dans les joues, et de ses mousses d’oreilles. Ceux d’entre nous qui sont venus en baskets pourront les conserver pour sauver leur look. Puis nous assistons à une petite formation pour apprendre les gestes de base. J’ai envie d’interroger l’instructeur, mais le barrage de la langue prévient d’emblée toute envolée de questions. Il n’y a plus qu’à faire confiance aux experts.

Et c’est le moment du grand saut ! Plutôt du petit plouf en fait. La soufflerie vrombit, ma combi me colle à la peau, et je me laisse happer par une brise puissante, stabilisée par l’instructrice. J’en aurais été sacrément ébouriffée si je ne portais pas de casque. Puis c’est l’extase. Mais mieux vaut ne pas sourire de toutes ses dents pour ne pas avoir les joues qui bloblottent. Je reçois quelques directives visuelles, que j’essaie d’appliquer, mais dans l’excitation du moment, je me rends bien compte que je ne maîtrise pas grand-chose. Déjà une minute ! Même le temps s’envole ici. Après m’être extraite du tube translucide, j’observe les membres de ma famille voler. La petite de quatre ans a bien un peu les jambes qui ballottent au vent mais elle se tient bien tandis que mon fils et ma fille volètent, gracieux et aériens, à peine maintenus par l’instructeur, se poussant du pied d’un côté à l’autre du tube. Puis mon tour revient. Comme je sais à quoi m’attendre, je m’élance, confiante, dans la soufflerie géante, les bras en croix sur ma poitrine, et… Vlouff ! c’est reparti ! L’effet me surprend encore, mais cette fois je reprends mes esprits plus rapidement et essaie différents mouvements pour essayer de contrôler mon ascension. Mon deuxième essai s’avère être aussi rapide et aérien que le premier, et puisque j’ai renoncé à me battre pour la dernière minute de vol,  je prépare déjà mentalement ma prochaine visite au Yangon Indoor Skydiving tant je suis soufflée - dans tous les sens du terme - par l’expérience. Voilà bien une attraction qui ne vend pas que du vent.

Contacts et information: 
Facebook: ici  
Site internet: ici

Violaine Beix
Publié le 23 mai 2018, mis à jour le 23 mai 2018

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