Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

CCI FRANCE MYANMAR - Présentation de Vadim Nuñez Pawlowsky, directeur pays de la société Razel Myanmar

Écrit par CCI France Myanmar
Publié le 4 septembre 2017, mis à jour le 8 février 2018

Chaque mois, la CCI France Myanmar nous fait découvrir ses membres. Ce mois-ci, découvrez Vadim Nuñez Pawlowsky directeur pays de la société Razel Myanmar.

Quelques mots sur votre activité au Myanmar et le secteur dans lequel vous travaillez.
Razel MYANMAR est une filiale entièrement détenue par Razel-Bec, la division civile de Fayat Group, numéro 4 du secteur de la construction en France et des services qui y sont rattachés. En tant que signataires de contrats d’ingénierie civile, nous construisons tout type d’infrastructures comme des routes, des ponts, des voies ferrées, des pistes d’aéroports, des usines de traitement des eaux, des barrages et des tunnels. 

Quelle est la stratégie de votre compagnie au Myanmar ?
Notre but est de couvrir des projets d’infrastructures d’ampleur moyenne ou importante avec un intérêt tout particulier pour les projets complexes comme les Centrales Hydroélectriques, qui combinent notre expertise dans deux domaines précis : les barrages et les tunnels.

Quelle a été la croissance de votre compagnie depuis votre implantation au Myanmar ?
Nous avons entériné la création de notre filiale par une joint-venture avec notre partenaire local au moment où nous signions un contrat de Travail Souterrain pour le projet de Centrale Hydro-Eléctrique dans l’Upper Yeywa. Nous n’avons pas signé d’autres contrats depuis, mais le fait d’implanter une filiale au Myanmar illustre notre volonté de développer le marché birman sur le long terme.

Quelles améliorations avez-vous remarqué dans votre industrie ces dernier(e)s mois/années ?
J’ai vu assez peu de changements dans le secteur depuis notre implantation et notre premier contrat en 2014. Les personnes avec qui nous travaillons sont toujours les mêmes et les hauts niveaux de l’administration semblent même être moins accessibles – peut-être parce qu’ils sont trop occupés. L’industrie de la construction est en évolution constante mais suit, à mon humble avis, un rythme trop lent en comparaison des besoins considérables du pays. Pourtant, certains des projets qui nous intéressent vont finalement de l’avant et pourraient nous amener à capitaliser toute l’expérience acquise jusqu'à présent.

Quels sont les points clés à retenir sur l’environnement économique au Myanmar que vous voudriez partager avec nos membres ?
Le Myanmar est un marché prometteur en raison de son énorme potentiel, puisque presque tout doit encore être fait. En plus, la volonté des autorités de développer l’économie national et d’améliorer le standard de vie de la population est réelle. Malgré tout, la culture commerciale reste profondément marquée par une longue période isolationniste. Ce qui fait que développer une activité en adéquation avec les normes internationales au Myanmar reste un énorme challenge.

Votre vie au Myanmar et votre relation avec la France ?
J’ai passé deux ans à voyager une fois par mois depuis Paris avant de finalement m’installer ici il y a deux ans, et je pourrais y passer encore beaucoup de temps. Je pense que la vie d’expatrié est agréable au Myanmar grâce aux gens qui sont naturellement souriants, prêts à aider et bienveillants. En outre, du fait de l’ouverture du pays, il y a énormément de choses qui se passent à Rangoun en ce moment, et chaque jour apporte une nouvelle distraction pour oublier les embouteillages et les coupures de courant.
Cela dit, je suis content de rentrer en France de temps en temps, en général deux fois par an pour retrouver la famille, les amis et les collègues. 

Vos conseils pour un expatrié fraîchement débarqué au Myanmar ?
Les premiers 6 mois à Rangoun ont été assez dur : jamais facile d’atterrir dans un nouveau pays, surtout quand la différence culturelle est aussi tranchée. Mon conseil pour surmonter ces difficultés initiales est d’essayer de se sentir chez soi le plus vite possible : trouver un lieu de vie qui vous plait et ou vous vous sentez à l’aise, combiner le travail avec d’autres activités, comme le sport, le cinéma ou les expositions, et enfin, et non des moindres, trouver des amis pour éviter la solitude. 

Votre endroit préféré au Myanmar ?
Mhhh… J’en ai beaucoup. À devoir choisir : le temple Dhammayangyi à Bagan, l’estuaire de la rivière Kaladan à Sittwe, les environs du projet Upper Yeywa après la saison des pluies. J’aime beaucoup visiter la Shwedagon Pagoda de temps en temps, surtout à la tombée du soir, et j’ai une relation toute particulière avec l’hôtel Savoy, le premier que j’ai visité en arrivant au Myanmar.

CCI France Myanmar (www.lepetitjournal.com/Birmanie) Mardi 5 Septembre 2017

 

 

 

cci business
Publié le 4 septembre 2017, mis à jour le 8 février 2018

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions

    © lepetitjournal.com 2024