

Des professionnels et étudiants des médecines traditionnelles ont exprimé leur mécontentement face aux nouveaux amendements du Parlement à la loi sur les médecines traditionnelles. Ils reprochent à la nouvelle loi de ne pas être assez stricte sur l’attribution du titre de professionnel et de potentiellement l’attribuer à des personnes non compétentes, mettant ainsi en danger la santé des patients. Actuellement, il faut avoir étudié pendant quatre ans à l’université et avoir un an d’expérience pratique afin de prétendre à ce titre. “Mais maintenant, les étudiants ne vont plus vouloir aller à l’université parce qu’il n’y a plus besoin de diplôme pour devenir un professionnel”, s’inquiète U Win Ko, membre du conseil de médecine traditionnelle birmane. Les professionnels reprochent également aux parlementaires de ne pas les avoir consulté sur la rédaction de la loi.
