Lors du "13ème Asia-Europe meeting" à Naypyidaw, Aung San Suu Kyi a déclaré que “les conflits de par le monde sont le terreau de nouvelles menaces et urgences; migration illégale, expansion du terrorisme et violence de l'extrémisme, la disharmonie sociale et même la menace d'une guerre nucléaire. [...] Les conflits ôtent la paix des sociétés, ne laissant derrière que sous-développement et pauvreté, divisant des populations voire des pays entiers.” A aucun moment, la Conseillère d'État n'a parlé directement de la crise dans l'État Rakhine. Elle a cependant constaté dans son allocution que la majorité de la population en Birmanie voyait les “résidents musulmans” comme des immigrés illégaux, originaires du Bangladesh. Elle a également pris l'exemple du retard de la Birmanie en ce qui concerne son développement économique, imputant celui-ci aux conflits historiques entre les anciens gouvernements et les différentes ethnies composant la Birmanie. Les effets se faisant ressentir toujours aujourd'hui. “L'histoire de nombreux pays, dont la Birmanie, nous montre que conflit et instabilité projette une ombre tenace et durable sur le développement d'un pays. Sans paix, il ne peut y avoir de progrès durable ou de prospérité. Les partenariats sont cruciaux pour entretenir et promouvoir la paix et le développement durable.”
Aung San Suu Kyi met en garde sur les effets des conflits
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