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Accord de tous pour la reprise des discussions de paix

La photo finale de la réunion au sommet du 8 janvier à Nay Pyi Taw, en BIrmanieLa photo finale de la réunion au sommet du 8 janvier à Nay Pyi Taw, en BIrmanie
La photo finale de la réunion au sommet du 8 janvier à Nay Pyi Taw
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 12 janvier 2020, mis à jour le 12 janvier 2020

Lors d’une rencontre au sommet mercredi 8 janvier dernier à Nay Pyi Taw, l’ensemble des acteurs impliqués dans l’accord national de cessez-le-feu (ANC) qui sert de cadre aux négociations d’une paix durable entre le gouvernement fédéral, l’armée régulière et les groupes ethniques combattants, est parvenu à un compromis pour redonner vie et effet à cet accord qui n’est plus mis réellement en œuvre ou suivis d’effets depuis de longs mois. Tant le bureau de la conseillère d’état Aung San Suu Kyi, qui était présente à la réunion, que le négociateur de l’armée régulière, le général U Soe Win, que les représentants des divers groupes ethniques conviennent de la nécessité de rendre au plus vite vie à cet ANC s’ils veulent ensuite commencer à sérieusement négocier pour un accord de paix plus général, négociations qui sont au point mort depuis maintenant de longs mois, pour ne pas dire plusieurs années.

Mercredi 8 janvier, tous ces dirigeants ont donc accepté huit points clefs afin d’accélérer considérablement les échanges et afin de parvenir enfin a des avancées concrètes. Pour l’instant, deux groupes ethniques signataires – la Karen National Union (KNU) et le Restoration Council of Shan State (RCSS) – ont suspendus leur participation à l’ANC à cause de la lenteur des pourparlers et parce qu’ils accusent l’armée régulière d’avoir recommencé à les attaquer malgré cet accord.

Cette fois, le général U Soe Win a déclaré « que si rien ne bougeait concrètement dans les quatre premiers mois de l’année 2020, les espoirs d’un accord de paix durable dans un délai court serait quasiment nuls ». L’un des porte-paroles des groupes ethniques a convenu de l’importance d’être plus concret mais il a insisté sur la nécessité « d’inclure tous les acteurs dans ce processus de paix, y compris les groupes armés qui ne sont encore signataires de l’ANC, sans quoi ces pourparlers auront peu de sens. Nous devons aller vite, oui, mais quand même pas à pas pour que cela soit de vraies avancées ».

 

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