Édition internationale

Une Libanaise brièvement incarcérée pour avoir diffamé Michel Aoun

Écrit par Victor Lachenait
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 22 septembre 2017

Hanadi Gergès, libanaise de 27ans, a été détenue pendant trois jours pour avoir diffusée sur les réseaux sociaux un message critiquant sans le citer le président libanais Michel Aoun. Ce n'est pas la première personne arrêtée pour avoir divulgué du contenu considéré comme diffamant des responsables politiques.

La jeune femme avait publié un message sur les réseaux sociaux reprenant les paroles d'une chanson égyptienne critiquant sur un ton sarcastique le président égyptien Al-Sissi. Sa reprise s’attaquait implicitement à Michel Aoun.

Au Liban, la diffamation, la calomnie ou l'insulte à l'égard de responsables de l’État dépendent du pénal. Les individus jugés coupables d'avoir insulté le président, ou un symbole de la nation encourent ainsi jusqu'à deux ans de prison.

À sa sortie du palais de Justice de Tripoli, Hanadi Gergès a déclaré avoir été traitée comme si elle avait commis un crime grave. « La liberté d'expression est sacrée et tous les citoyens libanais ont le droit de l'utiliser » a-t-elle déclarée.

Publié le 20 août 2017, mis à jour le 22 septembre 2017
Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.