Rabih Alameddine s'est vu décerner mardi le prix Femina étranger pour son roman "An Unnecessary Woman" ("Les vies de papier" pour la version française).
Le prix Femina fut créé en 1904 par la revue "La Vie Heureuse". Ce prix se veut d'abord la promotion de la revue qui est alors concurrencée à l'époque par la revue Femina.
En 1904, le Goncourt échappe de justesse à Myriam Harry pour son roman "La Conquête de Jérusalem". C'est dans l'idée de ?réparer une injustice?, ainsi que l'annonça Caroline de Broutelles, alors directrice de la publication de la revue, qu'un jury composé exclusivement de femmes de lettres se forme. Le prix Femina se propose ainsi de récompenser le meilleur roman français de l'année.
Le prix Femina étranger, quant à lui, voit le jour en 1985 et couronne le meilleur roman étranger de l'année. Cette année, le jury a décide de récompenser, pour la première fois, un auteur libanais. Le roman primé raconte l'histoire d'Aaliya Saleh, 72 ans, ancienne libraire et amoureuse de littérature, et celle de sa ville Beyrouth. « Rabih Alameddine porte un ?regard précis, parfois déchirant' sur la place de la femme au Liban », écrit Sophie Pujas, journaliste à l'hebdomadaire français Le Point.
Marima SERHAN (www.lepetitjournal.com/Beyrouth) jeudi 27 octobre 2016
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