Ecrit par Rachid Nakhlé surnommé « le Prince du zajal (poésie chantée) », et composé par Wadih Sabra, fondateur du Conservatoire national libanais supérieur de musique, le chant a été adopté comme hymne national en 1927, en plein mandat français, suite à un concours national.
Voici les paroles :
Refrain
Tous Pour la Patrie, pour la gloire et le drapeau.
Couplet 1
Par l'épée et la plume nous marquons les temps.
Notre plaine et nos montagnes font des hommes vigoureux.
À la perfection nous consacrons notre parole et notre travail.
Refrain
Tous Pour la Patrie, pour la gloire et le drapeau.
Tous Pour la Patrie.
Couplet 2
Nos vieux et nos jeunes attendent l'appel de la patrie.
Le jour de la crise, ils sont comme les lions de la jungle.
Le cœur de notre Orient demeure à jamais le Liban.
Que Dieu le préserve jusqu'à la fin des temps.
Refrain
Tous Pour la Patrie, pour la gloire et le drapeau.
Tous Pour la Patrie.
Couplet 3
Sa terre et sa mer sont les joyaux des deux orients.
Ses Tyrces de bonté envahissent les pôles.
Son nom est sa gloire depuis le début des temps.
Son cèdre est sa fierté, son symbole éternel.
Refrain
Tous Pour la Patrie, pour la gloire et le drapeau.
Tous Pour la Patrie
Dans l’ouvrage Drapeau et hymnes libanais à travers l’histoire, publié en 2013, leurs auteurs Joseph et Adonis Nehmé ont révélé qu’Abdel-Halim Hajjar, mohafez du Liban-Nord et Chébli Mallat avaient proposé des textes. L’un d’eux commençait ainsi : « Filles des Cèdres/Chantez-nous/Les symboles de nos cèdres hautains… »
Une polémique avait éclaté en 2011 lors de la diffusion d’un reportage de la chaine libanaise Al Jadeed, affirmant que l’air de l’hymne serait en réalité un plagiat d’un chant dédié au chef de l’éphémère république de Rif au nord du Maroc. Mais la polémique a vite désenflé car, si les paroles du chant ressemblent étrangement aux paroles de l’hymne libanais, la musique a été composée bien après.