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Le Prix Jeunes critiques libanais décerné au Salon du livre

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Alexandre Chardin, Blandine Yazbeck, Anne Gaëlle Balpe
Écrit par Hélène Boyé
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 6 novembre 2017

Pour sa 9ème édition, la récompense a été attribuée lundi à deux auteurs jeunesse, Alexandre Chardin et Anne Gaëlle Balpe, lors d’une cérémonie organisée dans le cadre du Salon du livre francophone de Beyrouth.

« C’est avec plaisir, bonheur et honneur que je reçois ce prix », a réagi Alexandre Chardin, lauréat du Choix des ados. « Au Liban, j’ai rencontré de beaux élèves et de beaux enfants », a-t-il ajouté. « Vous n’avez pas à rougir de votre travail, de votre pratique de la langue française », a déclaré pour sa part Anne Gaëlle Balge, lauréate du Choix des enfants, s’adressant aux élèves des différentes écoles présents dans l’assemblée.

Pendant plusieurs mois, les élèves de 41 écoles libanaises, dont 12 publiques, ont lu quatre ouvrages. Ils ont également rencontré leurs auteurs et débattu avec eux. Ce prix comprend le Choix des enfants et le Choix des ados. Rachida Dumas, attachée de coopération éducative, a salué « un travail collectif dans un apprentissage de la démocratie ». « Il n’y a pas d’âge pour exercer un esprit critique », a-t-elle affirmé.

Le Choix des lycéens a été remis, en partenariat avec Culturethèque, la bibliothèque numérique de l’Institut français de Beyrouth, à deux lycéennes, l’une venant de l’école secondaire Rawdat al-Fayhaa, l’autre de l’école  Khadijat el-Koubra – Makassed. Six finalistes et 12 demi-finalistes ont reçu leur « diplôme » de jeune critique libanais.

Il s’agit de la deuxième édition de ce prix. Ici, l’exercice consistait à lire trois recueils de nouvelles, d’en choisir un et d’en rédiger la critique. La meilleure d’entre elles a été récompensée.

Véronique Aulagnon, directrice de l’Institut français, a souligné que « le Salon est aussi à destination des jeunes » et que « l’avenir de la francophonie, ce sont les élèves qui contribuent à la pluralité, à la diversité et à la force du Liban ». Toutes deux ont salué le travail de la coordinatrice du projet, Blandine Yazbeck.

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