Placée sour le haut patronage du président Michel Aoun, le cérémonie officielle d’inauguration de la 24ème édition du salon du livre francophone de Beyrouth a eu lieu vendredi soir au Biel. A cette occassion, la ministre française de la Culture, Françoise Nyssen, ancienne directrice de la maison d’édition Actes-sud, avait fait le déplacement.
Devant un partère d’officiels et plus de deux cents invités, la cérémonie d’ouverture a débuté par le discours de Maroun Nehmé, président du syndicat des importateurs du Livre au Liban. Ce dernier a souligné l’importance du rôle des éditeurs et des libraires dans l’exercice de la liberté d’expression et d’information, prenant comme référence le dernier livre de la journaliste française Delphine Minoui « Les passeurs de Daraya ». du troisième plus grand salon du livre francophone au monde
Après son homologue libanais, Ghattas Khoury, qui a salué l’amitié entre la France et le Liban François Nyssen a pris la parole. Rappelant qu’elle s’était déjà rendu au Salon de livre de Beyrouth, la ministre a déclaré que c’était avec beaucoup d’émotion qu’elle inaugurait ce salon.
Prônant une culture et une francophonie ouverte, la ministre a repris les mots prononcés par Amin Maalouf lors de son intronisation à l’Académie Française : « Par gratitude envers la France comme envers le Liban, j’apporterai avec moi tout ce que mes deux patries m’ont donné : mes origines, mes langues, mon accent, mes convictions, mes doutes, et plus que tout peut-être mes rêves d’harmonie, de progrès et de coexistence. Ces rêves sont aujourd’hui malmenés. Un mur s’élève en Méditerranée entre les univers culturels dont je me réclame. Ce mur, je n’ai pas l’intention de l’enjamber pour passer d’une rive à l’autre ».
Evènement phare de la vie culturelle libanaise, le Salon du livre francophone de Beyrouth est organisé par l’Institut français du Liban, en partenariat avec le syndicat des importateurs du Livre et avec le soutien de BankMed.