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Le BIFF a fêté ses 20 ans !

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Les lauréats du BIFF 2017
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Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 22 octobre 2017

La 17ème édition du Festival International du Film de Beyrouth a récompensé des films iraniens et turcs.

 

Le Beirut International Film Festival (BIFF), placé sous le signe du terrorisme, de l'extrémisme, des réfugiés et des marginalisés, a rendu son verdict lors d’une cérémonie le 13 octobre dernier au cinéma « Metropolis Empire Sofil », dans le quartier beyrouthin d’Achrafieh.

Le jury, co-présidé par les réalisateurs américain Jonathan Nossiter et argentin Santiago Amigorena et dont faisaient notamment partie le réalisateur libanais Ziad Doueiri et l’actrice française Vahina Giocante, a récompensé les films iraniens et turcs qui ont remporté quatre des cinq récompenses, dans les catégories des films documentaires et des courts-métrages. La cinquième récompense a été attribuée à un film saoudien.

 

Le prix du meilleur court-métrage a été décerné au film A girl in the room de Karim Lakzadeh, racontant le quotidien d’un vieil homme travailleur en Allemagne depuis 25 ans attendant désespéramment la visite de sa fille.
 

Le prix du deuxième meilleur court-métrage a été attribué à Passenger, de Cem Özay, qui raconte l’histoire d’un chauffeur de camion qui prend son fils à sa charge, alors que son ex-femme est en prison.
 

Le prix du 3ème meilleur court-métrage a été attribué à The Guy Came on Horseback, de Hossein RabieiDastjerdi. Il s’agit d’un Roméo et Juliette revisité qui relate le déchainement d’un conflit de famille causé par l’amour d’un jeune homme handicapé pour la fille de son voisin.

 

Le Prix spécial du jury pour le meilleur court-métrage a été décerné à The Bliss of Being No One, de Bader Alhomoud, qui raconte l’histoire d’une rencontre inattendue entre un jeune homme qui a perdu sa famille et un vieil homme.
 

Le prix du Meilleur documentaire a été attribué à No place for tears, de la réalisatrice turque ReyanTuvi. Ce film se penche sur la situation des déplacés de Kobane, en Syrie, ainsi que sur leur désir de rentrer chez eux.
 

Le Prix SGBL – Vote du public pour le meilleur long-métrage a été attribué à I am not your negro, du Haïtien Raoul Peck. Ce film revisite les luttes sociales et politiques des Afro-Américains au cours des dernières décennies, à travers les propos de l’écrivain afro-américain James Baldwin.
 

En clôture du festival, le film d’animation Loving Vincent, du Britannique Hugh Welchman et de la Polonaise Dorota Kobiela, a été projeté. Ce film dépeint les derniers jours de Vincent van Gogh, avant son suicide à l’âge de 37 ans après une longue dépression.


 


Liste des prix de l’édition 2017 du Beirut International Film Festival

Meilleur documentaire : No place for tears, de ReyanTuvi

Meilleur court-métrage : A girl in the room, de Karim Lakzadeh

Deuxième meilleur court-métrage : Passenger, de Cem Özay

Troisième meilleur court-métrage : The Guy Came on Horseback, de Hossein RabieiDastjerdi

Prix spécial du jury pour le meilleur court-métrage : The Bliss of Beign No One, de Bader Alhomoud

Prix SGBL – Vote du public, pour le meilleur long-métrage  :  I am not your negro, de Raoul Peck.

 

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