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C’est parti pour le Salon du Livre Francophone de Beyrouth 2018 !

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prise du compte twitter de l'Ambassade de France
Écrit par Hugo Tortel
Publié le 4 novembre 2018, mis à jour le 8 novembre 2018

Pour sa 25ème édition, la foire littéraire fait peau neuve. Organisée à la nouvelle adresse du BIEL à Furn El Chebbak du 3 au 11 novembre, elle met cette année à l’honneur les cultures numériques.

“Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade”, écrivait Julien Green, célèbre auteur américain de langue française. Vendredi, le gotha de la francophonie et du livre au Liban s’est donné rendez-vous au nouveau BIEL où les 60 stands des exposants vont accueillir 80.000 visiteurs durant les neuf prochains jours. 

A l’occasion de la soirée d’inauguration de l’événement organisé par l’Institut français, plusieurs personnalités ont pris la parole.

L’ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Foucher a rappelé que le Salon du livre de Beyrouth était le troisième plus grand salon du livre francophone au monde. « Chaque année, la tenue de ce Salon permet d’ajouter une pierre aussi solide que précieuse à l’édifice de la francophonie au Liban », a-t-il souligné. Mettant en avant « la diversité culturelle et le plurilinguisme (qui) sont des remparts contre l’uniformisation de la pensée », M. Foucher a salué le fait que le Salon « donne toujours sa place aux éditeurs libanais arabophones qui œuvrent pour la circulation des savoirs entre les langues ».

De son côté, la ministre wallone de la Culture, Alda Greoli, a indiqué que « chaque enfant né en Wallonie reçoit un livre dès sa naissance », estimant que la lecture et de la découverte des autres était « une dépendance à ne pas combattre».

Pour sa part, le ministre libanais sortant de la Justice, représentant le président Michel Aoun, a affirmé que « le livre francophone est un livre vivant » et que la France constituait « le cœur battant de la francophonie ». Estimant que « la France, avec l’élection d’Emmanuel Macron, a recouvré son rôle inconditionnel d’ami du Liban», M. Jreissati a regretté l’absence d’un nouveau gouvernement.

En outre, le président du syndicat des importateurs de livre, Maroun Nehmé, a souligné l’importance de la révolution numérique sur la pérennité des livres papier. 

De nombreux officiels et personnalités ont assisté à cette soirée de lancement, dont Amal Amélia Lakrafi, députée de la circonscription des Français établis hors de France, dont le Liban fait partie du Moyen-Orient, ou la journaliste libanaise May Chidiac, pressentie pour devenir ministre de la Culture au sein du prochain gouvernement libanais.

Cette année, le Salon développe le thème du numérique. A l’entrée du salon, les visiteurs pourront tester des casques de réalité virtuelle. Puis un « Espace Atelier » permet de découvrir « 130 mètres carrés dédiés aux nouvelles technologies » avec une imprimante 3D ainsi qu’un lieu dédié aux start-ups spécialistes du codage et du gaming.

 

 

 

Tortel Hugo
Publié le 4 novembre 2018, mis à jour le 8 novembre 2018

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