C’est ce que rapporte la dernière étude du cabinet Mercer qui, chaque année, compare le coût de la vie dans plus de 200 villes dans le monde.
Beyrouth grimpe de 12 points au classement des villes les plus chères du monde par rapport à l’année dernière et se hisse à la 53éme place sur les 209 villes classés dans le rapport Mercer. La capitale libanaise se retrouve devant plusieurs villes européennes dont Rome, Amsterdam, Munich et Francfort. Paris passe de la 34ème à la 47ème place cette année.
L’étude Mercer se base sur une comparaison des coûts de plus de 200 produits et services dans chacune des villes (logement, transports, alimentaire, vêtements, articles ménagers, activités culturelles et de loisirs…) tout en tenant compte des fluctuations des devises.
Mercer explique que cette augmentation du coût de la vie à Beyrouth est liée notamment à l’appréciation du dollar US cette année qui s’est répercutée sur la livre libanaise qui est arrimée à la monnaie américaine. Le niveau des prix des logements et des transports en augmentation est aussi en cause, tout comme l’électricité qui, finalement, compte double puisque pour avoir de l’électricité 24 heures sur 24 au Liban, il faut payer l’abonnement à l’Électricité du Liban et un abonnement à un générateur privé pur pallier aux coupures quotidiennes.
Depuis 25 ans, l’enquête annuelle de Mercer a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à définir la rémunération de leurs salariés expatriés.
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