Olaf Scholz s'est rendu à Kiev ce lundi, apportant 650 millions d'euros d'armements pour l'Ukraine. Malgré ce soutien, des tensions demeurent, notamment sur l'appel à Poutine et l'adhésion à l'OTAN.
Olaf Scholz s’est rendu lundi dans une Kiev sous les drones, deux ans et demi après sa dernière visite. Dans ses bagages, un paquet cadeau de 650 millions d’euros d’armes supplémentaires pour l’Ukraine. L’Allemagne, deuxième fournisseur d’armements de Volodymyr Zelensky après les États-Unis, aligne les chiffres : 28 milliards d’euros depuis février 2022. De quoi clamer haut et fort :
« L’Ukraine peut compter sur nous. » Olaf Scholz
Mais derrière les accolades, le malaise persiste. L’appel du chancelier à Poutine mi-novembre – le premier en deux ans – n’a pas vraiment fait mouche à Kiev. Zelensky voit rouge pour lui c’est « Une boîte de Pandore. » L’autre sujet qui fâche ? L’OTAN. « L’invitation est vitale pour notre survie », martèle le président ukrainien. Berlin, comme Washington et Budapest, temporise, laissant planer un goût d’inachevé.
Alors que la guerre s’éternise depuis plus de 1000 jours, Olaf Scholz enfile sa plus belle tenue de funambule et avance, bras tendus, sur une corde raide, à mi-chemin entre le sourire crispé de Zelensky et l'ombre menaçante de Poutine. Un étrange trio qui, à défaut de réconcilier l’Est et l’Ouest, semble rejouer à sa manière le trouble du célèbre baiser du mur de Berlin : tout sauf un rapprochement.
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