En 2012, le district urbain de Barcelone a de nouveau dépassé le seuil de pollution imposé par l'Union européenne (UE). Plus de la moitié des instruments de mesures, disposés à travers la ville et sa périphérie, font état d'une qualité de l'air inférieure aux limites posées par Bruxelles mais en aucun cas nuisible à la santé humaine. Dans les colonnes de La Vanguardia, Assumpta Farran, directrice générale du centre de recherche et développement environnemental Calidad Ambiente, attribue les raisons de cette situation à "la mobilité des personnes et des marchandises" mais se veut rassurante en indiquant que les conditions "tendent à s'améliorer". Farran écarte toutefois la possibilité d'une interdiction de circulation dans les zones les plus polluées car cela inclurait une diminution de 50% du trafic. Une solution impossible à appliquer. Le ministère de l'Environnement étudie, quant à lui, la mise en place d'une taxe sur les véhicules les plus polluants.
Stéphane HODJA (www.lepetitjournal.com – Espagne) Vendredi 24 mai 2013
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