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Premiers tours de roues pour le champion moto Marc Marquez à Bangkok!

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courtoisie TAT
Écrit par Régis LEVY avec AFP
Publié le 3 octobre 2018, mis à jour le 7 août 2019

Télévisions, radios, presse écrite… à quatre jours du premier Grand Prix moto de Thaïlande, tout ce que Bangkok compte de médias nationaux et internationaux se pressait mercredi 3 octobre pour recueillir les premières déclarations de Marc Marquez, le légendaire pilote quatre fois champion du monde dans la catégorie reine, le Moto GP.

Tout juste arrivé dans la capitale, l’Espagnol a visiblement apprécié le spectacle de danse et de marionnettes donné en son honneur dans le cadre fastueux du Royal Pavilion Mahajetsadabadin avant de répondre aux questions des nombreux journalistes présents.

Interrogé sur ses chances de victoire dimanche, alors qu’il vient de remporter le dernier grand prix d’Aragon, le pilote Honda s’est montré à la fois confiant et prudent : "Je suis certes un peu fatigué aujourd’hui à cause du décalage, mais demain ça ira mieux. Concernant la course dimanche, on me dit qu’en ce moment c’est la saison des pluies et donc tout peut arriver, particulièrement à moto. Nous verrons quelle sera la situation et je ferai de mon mieux".

Au journaliste qui lui a demandé si le titre de champion du monde 2018 était joué, alors qu’il ne reste que cinq GP à effectuer et qu’il compte 72 points d’avance sur son dauphin, l’Italien Andrea Dovizioso, Marquez s’est montré diplomate en rétorquant que sa position était confortable, mais qu’il lui fallait rester concentré jusqu’au bout du championnat.

Ayant pu accomplir des essais de pré-saison à Buriram, il a exprimé son sentiment sur le tracé. "Lorsque je l’ai vu pour la première fois, c’était sur une carte et je me suis dit que ça allait être un circuit facile. Mais une fois que vous le parcourez pour de vrai, il est assez compliqué. La première partie est sympa avec de longues lignes droites, mais ma portion préférée est la seconde moitié avec des courbes très rapides. Et le dernier virage est lui aussi compliqué, il demande à être négocié avec beaucoup de précision", a-t-il déclaré en mimant les trajectoires de sa main. Il s’est également montré enthousiaste en évoquant la qualité du revêtement qui a été appliqué sur le circuit. Le champion s’est ensuite prêté aux objectifs des photographes en effectuant quelques tours de roue au guidon de sa surpuissante Honda Repsol autour de Monument de la Démocratie, et en consuisant un tuk-tuk sous l’œil médusé de passants.

L’organisation de cet événement d’importance mondiale a nécessité l’énergie d’un volume de main d’œuvre sans précédent à Buriram, la principale agglomération d’une zone de riziculture. Près de 1.700 policiers seront déployés pour assurer la sécurité de la course et des spectateurs. Tous les billets ont été vendus, malgré leurs prix de 50 € pour une place dans les gradins et de plusieurs centaines d’euros pour un sésame VIP qui représentent des tarifs élevés dans un pays où le salaire minimal quotidien est d’environ 8,5 €. Tous les hôtels affichent complet, en dehors de quelques resorts situés en dehors de la ville et de chambres Airbnb.

Newin Chidchob, l’ex-député et nabab surnommé "le baron de Buriram" qui est à l’origine de la construction du circuit envisage une transformation complète de sa ville natale, qui passerait du statut de ville étape située en haut du pays à celui de plaque tournante capable d’attirer trois millions de personnes par an. La création de milliers de chambres d’hôtel et de centaines de restaurants et bien sûr d’emplois a suivi la construction du stade de foot local –l’un des plus grands du royaume- et du circuit.

Les retombées du Moto GP devraient atteindre des milliards de bahts thaïlandais, et Newin qui ne compte pas en rester là espère réaliser un rêve qui permettrait de franchir un nouveau palier : accueillir un grand prix de Formule 1, sport mécanique le plus médiatisé au monde.
 

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