Quelques centaines de Chemises jaunes et d'adeptes de la secte rigoriste Santi Asoke bloquent deux axes autour du siège du gouvernement depuis le 25 janvier pour protester contre la gestion par les autorités du conflit frontalier avec le Cambodge (Photo Pierre QUEFFELEC)
Le Vice-premier ministre Suthep Thaugsuban a demandé mercredi à la police d'expulser les manifestants "Chemises jaunes" qui bloquent les rues près du siège du gouvernement, en arrêtant ses leaders si nécessaire, rapportait hier The Nation. Les dix leaders de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD) appelés à se rendre à la police pour avoir violé une directive du Centre des opérations de maintien de la paix (CAPO) feront l'objet de mandats d'arrêt s'ils refusent de se rendre, a-t-il ajouté. Le PAD et ses alliés, la secte bouddhiste Santi Asoke et le Réseau des Patriotes Thaïs, occupent depuis le 25 janvier les avenues Ratchadamnoen Nok et Phitsanulok pour faire pression sur le gouvernement qu'ils jugent trop conciliant dans le conflit frontalier avec le Cambodge. Les manifestants ont jusqu'à présent résisté aux tentatives de la police de reprendre le contrôle de ces avenues, en clamant que leur protestation pacifique ne devrait pas être considérée comme une menace à la sécurité nationale. La Loi de sécurité intérieure (ISA) en vigueur jusqu'au 23 février permet à la police notamment de fouiller les manifestants. Un long couteau et un gilet pare-balles auraient été trouvées mardi dans deux tentes des manifestants, a déclaré le commandant de police Wichai Sangprapai.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) vendredi 18 février 2011
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