Actuellement au Laos, le moine défroqué Wirapol Sukphol a fixé trois conditions à sa reddition. Il devait rentrer le 8 août. Mais, il a différé son retour.
Le site Thailand News rapporte que le moine Wirapol Sukphol aurait contacté le Département des enquêtes spéciales (DSI) pour négocier les conditions de sa reddition. Il exige de se rendre uniquement au seul directeur général du DSI, Tarit Pengdith.
Il réclame des garanties sur sa défense face aux accusations qui sont portées contre lui : détournement et blanchiment d'argent, viol sur une mineure. Enfin, il demande à être libéré sous caution. Le moine veut en effet clarifier la gestion du centre monastique qui aurait servi de vitrine au détournement de 24.5 millions d'euros. Tarit Pengdith, citant l'avocat du moine, a expliqué que Wirapol avait quitté les Etats-Unis, et qu'il était aujourd'hui au Laos. La reddition devait intervenir dès ce jeudi 8 août. Mais le Bangkok Post a annoncé le 6 août sur son site que Wirapol avait finalement décidé de différer son retour aux motifs qu'il “ne se sentait pas bien”, et qu'il “n'avait plus assez d'argent pour payer sa caution”. Celle-ci est fixée à 2 millions de bahts. C'est la deuxième fois que l'ex-moine annonce son retour en Thaïlande, avant de se rétracter.
Néanmoins, déterminé à prouver son innocence, l'ancien religieux a choisi la contre attaque. Son avocat a déclaré qu'une plainte sera déposée contre Sukhum Wongprasit, un disciple du moine défroqué, pour de fausses déclarations visant à nuire à la réputation de son client. Une autre plainte en diffamation sera déposée contre Songkran Atchariyasap, président d'un "comité Facebook contre les actes qui détruisent la nation, la religion et l'institution royale".
FP (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mercredi 7 août 2013
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