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Journée portes ouvertes virtuelles au Lyfel, le Lycée français en ligne

Le Lycée français en ligne (Lyfel) vous ouvre ses portes virtuelles le samedi 17 mai à 13 heures, heure de Paris, soit 18 heures ici en Thaïlande.

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Écrit par Franck S.
Publié le 7 mai 2025, mis à jour le 12 mai 2025

 

Ouvert en novembre 2023, le Lyfel se présente comme le complément de scolarité pour les francophones du monde. Il s’adresse à tous les enfants scolarisés du CP à la Terminale. L’objectif n’est donc pas de proposer une scolarité complète à distance mais de remplir les cases laissées vacantes dans le curriculum que l’enfant réalise dans son établissement.

À cette fin, le Lyfel propose quatre programmes qui se concentrent respectivement sur des compléments de scolarité dans les matières essentielles qui permettent de rester en phase avec le système français, la meilleure maîtrise possible du français académique, l’apprentissage du langage, de la lecture et de l’écriture, et enfin un accompagnement personnalisé des élèves inscrits au CNED. Les frais de scolarité annuels sont compris entre 2700 et 4900 euros, selon l’âge et les besoins de l’élève.

Pour en savoir beaucoup plus, découvrir l’établissement, discuter avec sa cheffe Marie Roger (qui exerçait précédemment les mêmes fonctions dans un lycée AEFE de Luang Prabang, au Laos), avec les parents d’élève, découvrir et comprendre un fonctionnement et des programmes, voici le lien à suivre. 

 

 

En attendant, nous avons posé trois questions aux cofondatrices du Lyfel, Hélène Clamens et Valérie Sistac.

Lyfel, Valérie Sistac et Hélène Clamens

Le Petit Journal : Comment vous est venue l’idée du Lyfel ?

H.C. et V.S. : Le Lyfel est né de parcours professionnels et de vie. Nous avons toutes les deux travaillé au sein d’établissements AEFE en tant que documentaliste et professeur de sciences économiques et sociales. Nous nous sommes retrouvées par hasard un jour de rentrée à Bratislava, alors que nous avions grandi ensemble à La Réunion et avions des enfants du même âge. Nous avons alors constaté, et ressenti en tant que mamans, un besoin évident de la part de familles expatriées. Pour différentes raisons, économiques, organisationnelles, 41% des Français expatriés ne scolarisent pas leurs enfants dans des établissements AEFE. Ces nombreux enfants manquent de certaines compétences ou méthodologies. Nous avons donc trouvé intéressant de travailler sur un complément de scolarité pour les francophones du monde.

Visuel classe Lyfel

 

LPJ : Que proposez-vous que les autres établissements ou le CNED ne proposent pas ?

H.C. et V.S. : Nous n’allons pas apprendre aux enfants à additionner, diviser ou multiplier. En revanche, nous allons compléter ces connaissances avec l’apprentissage de la méthode française. Nous apportons également une autre approche humaine. Nous avons voulu créer un lycée où nous aurions aimé inscrire nos propres enfants. Nous recréons du lien. Les cours ont lieu en classe et face à un professeur. L’organisation est quant à elle très souple jusqu’en Troisième. Les élèves peuvent être en cours avec nous trois fois une heure par semaine, après la classe. Au lycée, les choses deviennent plus sérieuses et organisées, avec au moins une heure et demie de cours par jour, du lundi au vendredi.

 

 

LPJ : Où en êtes-vous aujourd’hui, en cette fin de première année complète ?

H.C. et V.S : Nous enseignons toutes les matières, toutes les langues, travaillons avec des établissements qui n’ont pas de secondaire. Nos 36 enseignants sont tous professeurs titulaires dans leur matière. Nous accueillons 78 élèves répartis sur quatre fuseaux horaires : Amériques, Europe-Maghreb-Afrique, Moyen-Orient et Asie. Nous ouvrirons les fuseaux de la côte ouest des États-Unis et de l’Australie l’année prochaine. Nous n’avons nullement l’intention de devenir un lycée 100% en ligne mais d’ouvrir une troisième voie institutionnelle possible.

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