Les autorités se montrent impuissantes à éradiquer les bandes organisées qui escroquent les voyageurs à l’aéroport de Suvarnabhumi, souligne ces jours-ci la presse thaïlandaise avec insistance.
Malgré de nombreuses arrestations, les gangs mafieux continuent d’opérer dans l’aéroport, où ils semblent être comme chez eux
« La répression n’arrête pas les gangs de l’aéroport » titrait en Une dimanche le Bangkok Post, dans un article sur l’escroquerie rampante qui mine depuis plusieurs mois la réputation de l’aéroport de Suvarnabhumi et, au-delà, l’image de la Thaïlande, dont le tourisme est déjà sévèrement touché.
Dans un article détaillé, le journaliste Amonrat Mahitthirook fait état des agissements d’une vingtaine de gangs mafieux très bien organisés, ayant des ramifications au sein de l’aéroport et manifestement soutenus par de hauts fonctionnaires à l’intérieur et à l’extérieur.
Plus d’un millier d’arrestations mais le cirque continue
Taxis et limousines à prix prohibitifs, faux guides touristiques, proxénètes, services de change clandestins, les filets de ces gangs sont multiples pour capter le plus d’argent possible des usagers de l’aéroport international.
Malgré l’arrestation en un mois de 750 de taxis illégaux et 405 faux guides, selon le dernier rapport officiel communiqué hier par le Bangkok Post, les activités illicites persistent. « Les gangs continuent d’opérer comme d’habitude », reconnait le directeur de l’aéroport, Niran Thiranartsin.