Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Steinlager Series : Dunedin pour conclure 

allblacks Dunedin Stadiumallblacks Dunedin Stadium
L'ultime clash des titans aura lieu au stade de Dunedin
Écrit par Lionel Girard
Publié le 22 juin 2018, mis à jour le 22 juillet 2018

Le XV de France affrontera ce samedi au Forsyth Barr Stadium les All Blacks pour leur troisième et dernier test-match de cette tournée de juin. 


Il y a près de trois semaines, les joueurs et staff du XV de France débarquaient sur le tarmac néo-zélandais pour une série de trois matchs face aux All Blacks. D’un côté, une équipe française avec vingt changements comparé au groupe du Tournoi des Six Nations, de l’autre, une formation néo-zélandaise avec trois bizuths et une confiance affichée toujours aussi déconcertante. 

Après une semaine d’entraînement au QBE Stadium situé à Albany, le sélectionneur français, Jacques Brunel déclarait :

On affronte la meilleure équipe du monde chez elle. J’ai senti les joueurs un peu crispés pendant les entraînements, mais c’était de la bonne crispation. C’est plutôt bon signe .  

Cette première vague d’optimisme a été anéantie lors du premier test à l’Eden Park à partir de la 52ème minute de jeu. Un carton jaune (plus que litigieux) attribué au deuxième ligne Paul Gabrillagues pour un plaquage haut, puis le château de cartes s’effondre.  À la fin de la rencontre, le score est sans appel. Une défaite (11-52), quarante-quatre points (sept essais) encaissés en seconde période, une conquête catastrophique (42 % déchets). En conférence de presse d’après-match, les têtes sont basses et le moral aux ras des pâquerettes. « On n'est pas rentré dans la seconde mi-temps, on est resté aux vestiaires. Peut-être qu'on a trop cru en une possible victoire et qu'on a oublié les fondamentaux » avouait alors l’ailier Teddy Thomas. 

 

Nouvelle Zélande XV de France Jacques Brunel
Jacques Brunel, sélectioneur du XV de France

 

Le rouge de Wellington 

Sept jours après la débâcle d’Auckland, les Bleus atterrissent à Wellington. Une terre maudite pour le XV de France puisque celui-ci ne s’y est jamais imposé auparavant. C’est là que l’équipe française a connu deux énormes dérouillées face aux All Blacks, en 1999 (54-7) et en 2007 (61-10), auxquelles s'ajoute la défaite face au Tonga (19-14) lors du Mondial 2011. « Les joueurs ont été affectés. Ils ont envie de montrer un autre visage mais il est toujours difficile de dire qu'on va rivaliser, qu'on va être capables de mettre les Blacks un peu plus en difficulté » déclarait Jacques Brunel quelques heures avant ce deuxième test. 

Les joueurs ont été affectés. Ils ont envie de montrer un autre visage mais il est toujours difficile de dire qu'on va rivaliser, qu'on va être capables de mettre les Blacks un peu plus en difficulté 

Pour nombre de Français passés par la capitale du pays, celle-ci est connue pour son vent (quasi) omniprésent, son musée Te Papa, son point de vue du Mont Victoria, Cuba Street et son (petit) funiculaire ROUGE. Une couleur qui resta certainement ancrée dans la tête des supporters français ce samedi 13 juin. Nous sommes à la dixième minute, Beauden Barrett et Benjamin Fall vont disputer une chandelle. Le premier saute, l’arrière français ne regarde que le ballon, l’ouvreur néo-zélandais est déséquilibré et tombe sur la tête. C’est carton rouge (finalement annulé par World Rugby). L’équipe, alors réduit à quatorze joueurs, encaisse rapidement deux essais (13e et 20e). Tout le monde s’attend à une nouvelle raclée digne du dernier épisode. Et pourtant, celle-ci s’est transformée en défaite « honorable », (26-13).  À la sortie du stade, certains locaux viennent même partager leur soutien aux Bleus. 

Des changements pour le bouquet final

Damian Mckenzie All Blacks XV de France Nouvelle Zélande
Damian Mckenzie sera sur le terrain pour le prochain match

 

Après le match de Wellington, l’optimisme est revenu au galop même si les membres du staff du XV de France restent sur la défensive. Pour cette dernière rencontre, les sélectionneurs français et néo-zélandais ont opté pour quelques changements. Deux du côté des Bleus, avec les entrées de Wesley Fofana et Rémi Lamerat, remplaçant respectivement Mathieu Bastareaud et Geoffrey Doumayrou. Le capitaine, diminué physiquement, laisse son brassard au demi de mêlée Morgan Parra. Quant aux All Blacks, Steve Hansen a effectué onze changements dans son groupe de vingt-trois joueurs dont quatre qui n’ont jamais joué au niveau international. Dans son quinze de départ, on notera sept changements avec notamment le retour de Sonny Bill Williams et les entrées du centre Jack Goodhue et du flanker Shannon Frizell. 

Flash infos