Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Retour sur la soirée d’ouverture du French Film Festival

Ouverture French Film FestivalOuverture French Film Festival
Écrit par New Zealand French Film Festival
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 5 août 2018

C'est parti, cette fois c'est officiel ! Le Jeudi 1er mars, l'Alliance Française French Film Festival édition 2018 prenait vie lors de sa soirée d'ouverture aux Rialto Cinemas à Newmarket. L'équipe du Petit Journal d'Auckland était sur place pour assister au discours d’ouverture, visionner le film C’est la Vie (le Sens de la Fête) et rencontrer Kate Rodger, Patron de cette 12ème édition :

 

Dès 18 heures, les festivités commencent avec un cocktail très français : petits fours par Maison Vauron, champagne et vins par Clos Henri  ! Entre francophones et francophiles, toute la French Connection d’Auckland est présente aux Rialto Cinemas de Newmarket pour assister à la projection du film C'est la vie d'Olivier Nakache et Eric Tolédano sorti en 2017. Un feel good movie très français, conduit par un Jean-Pierre Bacri plus sarcastique et drôle que jamais. De quoi nous mettre en haleine pour la suite du festival !

 

closhenri
Champagne et vins étaient fournis par Clos Henri, sponsor de l'événement

 

Interview de Kate Rodger, Patron du festival

L’Alliance Française a choisi cette année la journaliste et critique de film Kate Rodger comme maîtresse de cérémonie ! Cette juge et ambassadrice habituée des festivals (Festival du film 48h, Show me shorts, etc.) nous fait le plaisir d'accepter de répondre à quelques unes de nos questions :

 

L'Alliance Française French Film Festival vous fait maîtresse de cérémonie, comment envisagez-vous le festival pour cette édition 2018? Que pensez-vous de la sélection, quels sont vos coup de cœurs? 

Je trouve la sélection de cette année spécialement fraîche et entraînante. J’ai toujours eu le coeur qui chante quand je regardais un film français et je m’attends à ressentir les mêmes émotions avec les films à l’affiche du programme. 

J’ai déjà vu Ava ainsi que les Fantômes d’Ismaël. Ce sont deux histoires très différentes, l’un (les Fantômes d’Ismaël) est écrit par le très renommé Arnaud Desplechin, tandis que Ava a été réalisé par la toute jeune Léa Mysius. Les deux ont été dirigés de façon totalement différente mais m’ont chacun transportée dans leur narration.

 

Vous êtes rédactrice en chef de Newshub Entertainment et critique de films, et vous vous décrivez vous-même comme une accro de cinéma. Qu’est-ce qui vous a inspiré à faire ce métier ?

J’ai toujours été très impliquée dans le cinéma, à travers notamment le International Film Festival qui se tient chaque année en juillet en Nouvelle-Zélande. Mais je dois dire que les deux plus belles et uniques expériences que j’ai eu la chance de vivre dans l’exercice de mon métier ont été les deux fois où j’ai assisté au festival de Cannes en France. La première fois je ne savais pas à quoi m’attendre, je pensais être capable de voir deux, trois films maximum dans une journée. Quand à Cannes j’ai visionné 5 à 8 films par jour, pendant 12 jours, avec des nuits de 4h seulement, j’ai réalisé à quel point ce métier était une passion pour moi. Cela a changé ma vision du 7ème art et a conforté mon choix de travailler dans cette industrie.

 

Kate Rodger

 

On le sait L'Alliance Française French Film Festival accorde une place importante à la femme et lui attribue une catégorie propre au sein du festival depuis deux ans. Que pensez-vous, en tant que femme, du rôle qu'elles jouent aujourd'hui dans le secteur cinématographique?

Les femmes ont toujours été très importantes dans le cinéma. La façon dont les histoires sont racontées mettent très souvent les personnages de femme en avant. Nous avons toujours été de beaux personnages mais également de bonnes narratrices. La seule chose qui change selon moi est la vision qu’ont les gens de la place de la femme dans le cinéma. Donc c’est fantastique qu’une section entière du programme soit dédiée à la femme, ça montre une fois de plus que la société évolue à ce niveau-là. 

 

En tant que citoyenne kiwi, quelles sont vos espérances quant à l'avenir de l'Alliance Française French Film Festival et au rayonnement et diffusion des productions françaises en Nouvelle-Zélande? 

Le futur est lumineux, le futur est fabuleux, et le futur est français ! Vous avez vu le nombre de personnes présentes ce soir. C’est la première fois que je suis Patron du festival et j’ai réalisé à quel point les gens en parlaient autour de moi. Pas seulement parce que j’étais impliquée dans cet événement mais aussi et surtout car l’attrait des kiwis pour la culture française ne cesse de grandir. Les néo-zélandais adorent le cinéma français, le cinéma italien et le cinéma international évidemment. Mais je crois qu’il y a toujours eu une relation particulière entre la Nouvelle-Zélande et la France et ce n’est pas prêt de s’arrêter. 

 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions