Peut-on parler de sexe en Nouvelle-Zélande ? Quels sont les sujets tabous ? Est-ce plus ouvert qu'en France ? A l'occasion du DocEdgge Festival, Le Petit Journal Auckland est allé voir un documentaire néo-zélandais sur la sexualité en Nouvelle-Zélande.
Julia Sloane nous emmène avec elle dans un voyage en Nouvelle-Zélande pour parler... sexe. A la rencontre d'un gigolo, d'un réalisateur de pornographie, d'une vendeuse de sex-toys, de travailleuses du sexe, ou encore d'un psychologue de la sexualité, le spectateur découvre avec gene, humour et fascination des pratiques dont on ne parle jamais.
L'origine de ce documentaire est une prise de conscience : les Kiwis ne communiquent pas vraiment autour de la sexualité. L'éducation sexuelle est relativement nouvelle, l'écart générationnel est grand, le coït est considéré comme infiniment intime. Or ces témoins expliquent leur quotidien avec passion et aise, de sorte que les préjugés tombent pour faire place à la curiosité. Les stripteaseuses ou les travailleuses du sexe peuvent choisir ce métier par passion. Les sex-toys ne sont pas pour ceux qui s'ennuient, ils sont un moyen d'avoir de nouvelles sensations dans le quotidien.
La Nouvelle-Zélande apparaît dans ce documentaire sous deux facettes. Elle a légalisé le travail du sexe en 2003, et si les sex-shops ne courent pas les rues sous des bannières roses clignotantes, ils sont bien présents et régularisés. La Nouvelle-Zélande a été le seul pays à passer la réforme de la loi homosexuelle au milieu de la crise du sida. Ainsi les Kiwis sont ouverts sur la sexualité sous diverses formes. Pourtant dans leur vie quotidienne, il existe toujours cette gene, ce tabou.
Pour voir la bande-annonce, c'est ici.