La coopérative laitière néo-zélandaise a annoncé jeudi dernier des premières pertes annuelles, reconnaissant avoir trahi la confiance de ses éleveurs avec des prévisions financières trop optimistes.
Fonterra affiche une perte nette de 196 millions de dollars néo-zélandais, soit 110 millions d’euros, pour l’année achevée au 31 juillet 2018, contre des bénéfices de 745 millions de dollars néo-zélandais l’année précédente. La cause présumée ? Les prévisions annoncées en mars par le premier exportateur mondial de lait lors de la publication de ses résultats semestriels étaient irréalistes. L’entreprise aurait aussi pris des engagements qu’elle n’a pas pu tenir.
Le prix du lait a donc été revu à la baisse et est passé de 7 à 6,75 dollars néo-zélandais par kilo de matière sèche. L’entreprise a promis une plus grande « discipline financière » et des prévisions plus réalistes. La coopérative emploie 22 000 personnes dans le monde et exporte la quasi-totalité de sa production dans 138 pays, en particulier en Chine et dans d’autres pays asiatiques.
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