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Rencontre avec Grégoire, un des fondateurs d'Auction Bay en Nouvelle-Zélande

Grégoire et ses deux associés : Grégory et StéphaneGrégoire et ses deux associés : Grégory et Stéphane
Écrit par Lara Saliège
Publié le 14 juin 2022, mis à jour le 14 juin 2022

Grégoire et ses deux associés : Grégory et Stéphane, viennent de lancer Auction Bay. Une plateforme qui met en vente des prestations touristiques aux enchères. Rencontre avec cet entrepreneur qui propose une nouvelle façon de voyager en Nouvelle-Zélande.

Bonjour Grégoire, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour ! Alors, bien que je vienne de Belgique, cela fait presque déjà une quinzaine d'années que je n'y vis plus et je me suis finalement installé en Nouvelle-Zélande en 2015 après six ans à faire un mélange de voyage en backpack ou à tenter de vivre ici et là : l'indémodable PVT au Québec, la Provence, l'Italie, la Norvège... Et finalement, Auckland !

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Pouvez-vous nous parler d'Auction Bay ?

L'idée nous est venue d'observations faites pendant les deux dernières années. On peut dire assez objectivement que le soutien financier a été plus que limité pour l'industrie touristique locale, tandis que la compassion a été relativement limitée de la part des Kiwis qui jugeaient que les prix élevés de certaines prestations touristiques interdisaient à beaucoup de locaux de profiter de leur pays et avantageait les touristes étrangers.

Nous voulions donc trouver un juste-milieu entre les deux pour réconcilier les prestataires et les voyageurs. L'idée de la travel auction (ventes de prestations touristiques aux enchères) est de donner la possibilité aux propriétaires d'hébergements, d'activités et de locations de véhicules de haute qualité d'abaisser fortement leur prix pour des dates auxquelles ils ne trouvent habituellement peu ou pas de clients. Notre expérience de dix ans dans le voyage sur mesure avec DetourNZ nous encourage aussi à offrir un service clientèle très attentif et personnalisé.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Est-ce que le covid a-t-il eu une influence sur l'entreprise ?

S'il n'a pas eu d'influence directe, car Auction Bay n'existait pas avant le Covid, c'est la fermeture des frontières qui a participé directement à la création du concept, qui vise en plus d'offrir des prestations touristiques aux enchères à aussi et surtout encourager les Kiwis à visiter leur propre pays plutôt que de profiter de la réouverture des frontières pour aller à l'étranger.

Comment est-ce de monter une nouvelle entreprise en plein Covid d’ailleurs ?

Risqué ! Créer une compagnie touristique en janvier 2021 allait un peu à l'encontre du bon sens, mais c'était peut-être justement le moment de se lancer alors que l'industrie en a besoin plus que jamais.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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À votre avis, peut-on s'attendre à une nouvelle forme de tourisme en Nouvelle-Zélande ?

Il est indéniable que la quantité de voyageurs va changer au moins pendant deux ou trois ans de par leur réticence de réserver leurs prochaines vacances dans un pays si éloigné et qui n'a pas hésité à se fermer au monde pendant plus de deux ans. Avant cette fermeture, le ministre du tourisme en exercice n'a pas non plus hésité à rendre la tâche difficile aux backpackeurs et a incité à "ne pas avoir honte de cibler les super-riches", nous sommes donc là pour remettre un peu d'équilibre dans une industrie qui peut ne pas être accessible à tous.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Combien de temps selon vous l'activité économique va-t-elle mettre de temps pour redémarrer ?

Sur le papier, l'impact économique du Covid a été en moyenne relativement limité en Nouvelle-Zélande par rapport à d'autres pays, mais les milliards dépensés s'additionnent aux milliards non-gagnés après deux ans et demi d'inactivité touristique quasi-totale. Au niveau touristique, je dirais que cela devrait prendre entre 2 ou 3 ans pour revenir à une activité normale et que l'offre et la demande arrivent à s'équilibrer. Il semblerait que la demande de produits touristiques tels que l'hôtellerie et la location de véhicule soient forte depuis l'ouverture des frontières, mais il reste peu d'offres disponibles après nos 2 ans de fermeture. Il y a donc un déséquilibre et un manque à gagner financier.  

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