La filiale néo-zélandaise d’Unilever a annoncé cette semaine qu’elle allait tester la semaine de travail de quatre jours pendant un an. Cette expérimentation qui devrait débuter dès le mois de décembre n’impliquera pas pour autant de baisse des salaires pour les employés de l’entreprise.
Les résultats obtenus par l’entreprise, qui compte plus de 150 000 salariés à travers le monde, pourraient entraîner, ou non, une généralisation de ce mode de travail par les autres filiales du groupe. L’objectif principal étant de faire permettre aux employés de gagner en productivité tout en bénéficiant d'un jour
La possibilité de passer à la semaine de 4 jours avait été évoquée dès le mois de mai dernier par Jacinda Ardern comme solution pour redresser l’économie néo-zélandaise mis à mal par la pandémie de Covid-19.
« Notre objectif est de mesurer la performance sur la production, pas sur le temps. (…) C’est un moment enthousiasmant pour notre équipe, une façon de valider le rôle de catalyseur que le Covid-19 a joué pour bouleverser les pratiques dans le monde du travail » a confié le directeur général d’Unilever New Zealand, Nick Bangs, à la suite de cette annonce.