Vendredi dernier, Jacinda Ardern et Henri Verdier, ambassadeur de France pour le numérique, ont déclaré vouloir accentuer leurs efforts dans la lutte contre la diffusion de contenus terroristes sur internet. Cet engagement fait notamment suite à la tuerie de Christchurch en mars 2019 et à l’assassinat récent de Samuel Paty le 16 octobre dernier.
« Nous avons fait des progrès significatifs, mais les dernières attaques en France nous rappellent l’urgence de continuer à travailler pour les engagements que nous avons pris » a expliqué la Première ministre Néo-Zélandaise.
La société civile, les dirigeants du monde entier et l’ensemble des entreprises présentent sur internet avaient en effet été mobilisées l’année dernière par « l’appel de Christchurch » afin d’empêcher, tant que faire se peut, la propagation des contenus terroristes et extrémistes en ligne et mettre fin à l’instrumentalisation d’Internet par des terroristes.
« Nous devons adapter nos protocoles, parce que les attaquants évoluent aussi ».
Malheureusement les récents évènements ont démontré l'ampleur de la tâche et la nécessité pour Jacinda Ardern d'« accentuer l’effort pour avoir des communications plus rapides et plus transparentes en cas de crise ».
Vendredi dernier, un débat virtuel a été lancé par la dirigeante néo-zélandaise. Intitulé « Christchurch Call - Defining the next steps collectively », il a pour but d’adapter ce qui avait été lancé l’année dernière à la menace terroriste et la manière dont elle évolue. « Nous devons adapter nos protocoles, parce que les attaquants évoluent aussi » s'est exprimé H. Verdier.
“For the first time governments and major tech companies are working collectively to stop an attack like we saw in Christchurch being broadcast and spread online” @jacindaardern pic.twitter.com/8eCeaCrVob
— Ambassadeur Numérique (@AmbNum) November 13, 2020