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La Nouvelle-Zélande soumis à la pression du tourisme ?

Roy's peak Roy's peak
Alistair Merrifield
Écrit par Lucas Morlier
Publié le 21 décembre 2019, mis à jour le 22 décembre 2019

L'industrie touristique en plein essor de la Nouvelle-Zélande pourrait menacer ses paysages les plus populaires et voir le pays confronté à la surpopulation des villes comme à Amsterdam, Venise ou Barcelone. Selon le dernier rapport du commissaire de l’environnement, Simon Upton, membre du parlement Néo-Zélandais, le nombre de visiteurs internationaux voyageant en Nouvelle-Zélande approche les quatre millions par an et pourrait passer à 10 ou 13 millions d'individus chaque année d'ici 2050.

Le Mont Cook, Tongariro Alpine Crossing et le Mont Roy dans les Alpes du sud sont parmi les endroits les plus touchés par un nombre de visiteurs toujours plus important, provoquant de nombreux dysfonctionnements : files d'attente interminables au sommet des montagnes, routes encombrées ou encore déchets laissés par les touristes au bord des routes, des lacs et des parcs.

 

Le nombre important de touristes fait oublier le sentiment d'isolement, de tranquillité et d'accès à la nature que de nombreux touristes étrangers recherchent lorsqu'ils visitent la Nouvelle-Zélande 

 

Des pressions croissantes provoquant notamment une dégradation de la qualité de l'eau, une surproduction de déchets solides, la modification du paysage, la perte de biodiversité ou encore un risque pour la bio-sécurité détaille ce même rapport. "Le nombre important de visiteurs fait oublier le sentiment d'isolement, de tranquillité et d'accès à la nature que de nombreux touristes étrangers recherchent lorsqu'ils visitent la Nouvelle-Zélande", s’inquiète par ailleurs M. Simon Upton.  

 

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