Après un peu plus de 18 ans d’une carrière bien remplie, la légende du rugby mondial et néo-zélandais Dan Carter, a annoncé samedi qu’il prenait sa retraite. À 38 ans, le meilleur marqueur de l’histoire des sélections nationales laisse derrière lui un paquet de beaux souvenirs aux amoureux du rugby.
C’est une épaisse page de l’histoire du ballon ovale qui s’est refermée ce samedi. Sur son compte Twitter, puis dans un entretien accordé à l'Équipe, Dan Carter a annoncé sa décision de raccrocher les crampons. Six ans après avoir mis un terme à sa carrière internationale, celui qui est considéré comme le meilleur demi d’ouverture néo-zélandais de l’Histoire, pose donc le point final de sa belle carrière.
— Dan Carter (@DanCarter) February 20, 2021
« La beauté de ce moment pour moi, c'est que j'ai la chance de le décider par moi-même, ce n'est pas une blessure ou autre qui m'y propulse soudainement… » explique la star néo-zélandaise, avant d’ajouter : « J'ai eu une carrière incroyable, sur plus de dix-huit ans, dont une partie en France, avec d'excellents souvenirs. J'ai fait durer le plaisir assez longtemps, tant que j'appréciais de jouer, mais aujourd'hui c'est le bon moment d'arrêter ma carrière professionnelle ».
Une carrière professionnelle remplie d'exploits et de distinctions. Infatigable, Dan Carter soulève en 2015, à 33 ans, son deuxième Mondial de Rugby avec les All Blacks. Le second consécutif après le succès de 2011, et une première dans l’histoire de la compétition. Le triomphe de la Nouvelle-Zélande en 2015 constitue aussi la dernière page de la romance entre Carter et les All Blacks. Celui qui prendra sa retraite internationale après le coup de sifflet final aura considérablement marqué l’Histoire de sa sélection (meilleur marqueur de l’Histoire), mais aussi du rugby international tout entier (meilleur marqueur de l’Histoire, toutes sélections confondues).
À bientôt 39 ans, la star néo-zélandaise estime donc désormais qu’il est temps de passer à autre chose, et de se concentrer sur sa vie personnelle. « Le professionnalisme, l'investissement que réclame une saison, je sens que je ne peux plus. Je veux profiter de ma famille, avec trois jeunes enfants, et le numéro quatre en chemin... C'est aussi bien de profiter des week-ends avec la famille, récupérer mes enfants à 15 heures après l'école, et mon corps me remercie de ne plus avoir à jouer. » a-t-il expliqué.
En France, Dan Carter laisse également de jolis souvenirs aux supporters de l’USA Perpignan et du Racing 92, aux côtés de qui il a soulevé le Bouclier de Brennus, respectivement en 2009 et en 2016.