Face à la situation mondiale et l’expansion du covid-19, la Nouvelle-Zélande a fermé ses frontières le 19 mars. Ces mesures fortes et soudaines ont pris au dépourvu de nombreux Français résidants en Nouvelle-Zélande à ce moment-là, notamment des étudiants français et des jeunes en Programme Vacances Travail (PVT).
Nawel, étudiante à Sciences Po Grenoble, profite de son année de césure pour visiter la Nouvelle-Zélande. Étant sur l’île du sud lors de l’annonce du confinement, elle a réussi à avoir un vol domestique vers Auckland de justesse. « On était environ 2700 au départ à être coincés ». Pas le choix : il faut rentrer en France. « Je prends le second avion affrété par la France (…) Ils ont pris en priorité le personnel de santé, les personnes âgées, les familles et les jeunes précaires mais en réalité j’ai l’impression que le premier vol a été très mal organisé et dans la précipitation car pas mal de Français présents sur ce vol disaient ne pas être prioritaires ». Malgré les difficultés, Nawel est rentrée en France le 11 avril. Tout le monde n’a pas eu cette chance.
Étudiant à Sciences Po Paris, Sylvain est venu passer son année universitaire à Auckland. La quarantaine soudaine et les prix des vols de rapatriement l’ont conduit à rester en Nouvelle-Zélande. Interrogé sur la gestion de la situation par les autorités néo-zélandaises, il répond « que les décisions prises par le gouvernement ont été justes et proportionnées ». La Nouvelle-Zélande grâce aux expériences des pays d’Asie du Sud et de l’Est et d’Europe de l’Ouest semble l’un des pays les mieux préparé à enrayer le virus selon lui.
Entre rapatriement et confinement en Nouvelle-Zélande, le choix n’est pas toujours aisé et parfois même contraint. Les étudiants et jeunes en PVT, tout comme l’ensemble de la population néozélandaise, s’adaptent.
Pour toute information sur la situation, le gouvernement a mis en ligne une foire aux questions pour les français résidants à l’étranger, en voyage ou de retour de l’étranger.