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Acceptation et apaisement après l'annonce de la fin du confinement

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Acceptation et apaisement après l'annonce de la fin du confinement
Écrit par Laure Giraud
Publié le 28 avril 2020, mis à jour le 28 avril 2020

Je me souviens vaguement de ce que l'on appelle les phases du deuil. Théorisées par Elisabeth Kübler-Ross, les cinq étapes sont : le déni, la colère, la négociation, la dépression et enfin l'acceptation. Les personnes subissant une perte seraient ainsi successivement confrontées à cette logique. En cette fin de lockdown, je me suis prise à penser à la phase d'acceptation. Lorsqu'on ne débat plus avec l'idée du confinement, que l'on fait avec, que l'on ne tente plus d'argumenter du faire-valoir de son point de vue, aussi valable soit-il.

La fin de l'attente

"Ne lâchez rien, restez là maison, soyez bienveillant, finissons ce que nous avons commencé." : par ces mots, la Première Ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, nous dévoile de quoi seront faites les prochaines semaines. Extension de l'alerte 4, puis passage en alerte 3 pour deux semaines minimum. Cela fait du bien de savoir où nous allons, de pouvoir poser de nouveau des dates, recommencer à faire des projets dans le temps, et petit à petit, sortir du brouillard.

Puis c'est au tour de Kerry Barnett, manager de l'auberge de jeunesse, de prendre la parole pour nous relayer les informations et nous apprendre ce que cela changerait pour nous. Les règles restent les mêmes : rester à la maison, éviter de sortir trop loin de son domicile, travailler et étudier à la maison si possible, ne pas quitter Auckland, garder 2 mètres de distance sociale, se laver les mains régulièrement et éternuer dans son coude.

La bienveillance, l'arme anti-morosité

Dès le lendemain, il flottait dans l'air une vibration plus légère, comme si accepter le confinement nous avait tous permis, collectivement, de prendre nos responsabilités. Ce petit regain de liberté est un souffle bienfaiteur pour nos corps et nos esprits essoufflés, les sourires font leur retour, les tensions s'apaisent et les petits gestes amicaux et bienveillants se multiplient : "Comment vas-tu aujourd'hui?", "J'ai cuisiné des gâteaux, en veux-tu?", "Si tu as besoin d'aide pour étudier, fais-moi signe", "Allons faire une balade ensemble pour se détendre !" 

 

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