Sortie prochaine du film "L’enfant qui mesurait le monde"

C’est l’histoire d’une rencontre entre un homme seul et un enfant autiste en proie au deuil. C’est un film rempli de bienveillance, d’émotion et de délicatesse. C’est un voyage au cœur d’une île grecque, idéal pour s’évader. C’est la confrontation entre un grand-père et un petit-fils quant à leur vision du monde bien différente.

À l’occasion de sa sortie dans les cinémas français le 26 juin 2024, voici 4 choses à savoir sur ce long-métrage

1. Le synopsis

Alexandre Varda est un promoteur immobilier que rien n’arrête. Sauf peut-être ses actionnaires, qui décident de l’écarter de sa propre société. Alors qu’il est en pleine séance de travail, déterminante pour la suite de sa carrière, il reçoit un appel provenant de Grèce. Sa fille Sophia, qu’il n’a pas vue depuis une dizaine d’années, vient de mourir.

Le lendemain, le promoteur immobilier pose un pied en Grèce sur l'île de Kamalaki. Il découvre son petit-fils, Yannis, dont il ne supposait pas l’existence. En moins de 48 heures, Alexandre Varda perd le contrôle de sa société, et comprend qu’il doit s’occuper de son petit-fils autiste.Un chamboulement important pour lui, sur une île dévastée par la crise où la population locale se sent particulièrement délaissée. Le voyage « administratif » et précipité d’Alexandre Varda se transforme alors en une véritable aventure humaine, mêlant douceur, drame et découverte.

2. Un casting 5 étoiles

Bernard Campan est à l’affiche du film. Il est l’interprète d’Alexandre Varda. C’est l’agent de Takis Candilis, le réalisateur, qui a vu l’acteur comme étant parfait pour ce rôle. Laurent Grégoire a même été très élogieux au sujet de Bernard Campan : « son jeu m’a vraiment impressionné. Il avait déjà interprété quelquefois des rôles dramatiques et on pouvait deviner chez lui la palette d’émotions qu’il exprime dans la vie. Mais là, il le fait avec une amplitude incroyable ». Une déclaration qui promet bien des émotions. Mais Bernard Campan n’est pas la seule tête d’affiche du long-métrage. Il fallait aussi trouver Yannis Takis Candilis et une spécialiste de castings pour enfants ont auditionné pas moins de 80 candidats. C’est Raphaël Brottier qui a été retenu pour interpréter le jeune autiste : « De tous, il était le seul à n’avoir jamais tourné tout en ayant une envie folle et ce, depuis toujours […]. Il avait une tête de grec, il était beau, une présence incroyable. C’était lui » a expliqué le réalisateur.

3. Le film adapté d’un roman

Le long-métrage est une adaptation du roman éponyme de Metin Arditi, L’enfant qui mesurait le monde.Le nom des personnages a changé mais l’histoire reste la même. Alors, si après avoir vu le film il vous vient l’envie de lire le livre, voici un extrait de sa quatrième de couverture :

« Sur l’île de Kalamaki, Yannis, un enfant autiste, mesure chaque jour l’ordre d’arrivée des bateaux, les quantités pêchées, le nombre de clients du café Stamboulidis. Il cherche à capter l'ordre du monde. Un projet de construction vient diviser l’île et menacer l’équilibre. Mais il y a Eliot, un architecte américain qui étudie le Nombre d’Or. Une amitié bouleversante se noue entre l’homme et l’enfant ».

Écrivain francophone d’origine turque, Metin Arditi est l’auteur de nombreux essais et romans. Il fut récompensé à de nombreuses reprises, notamment pour son roman Le Turquetto, lauréat du prix Jean-Giono mais également La Confrérie des moines volants et Juliette dans son bain.

4. Le retour de Takis Candilis

Après 40 ans d’absence, le réalisateur revient aux sources. Takis Candilis avait quitté la réalisation à la suite de son premier film, Transit, déçu du résultat. C’est alors qu’il se lance dans la production, passant de directeur de la fiction sur TF1 à directeur général de Banijay Studios France, une société de production de fictions françaises. Avec L’enfant qui mesurait le monde, il revient à ses premiers amours : la réalisation. Et signe un retour plus que réussi.