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L'histoire des pièces du Parthénon du British muséum

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British Museum
Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 1 avril 2021, mis à jour le 1 avril 2021

Le British Museum, détenteur d’environ 8 millions d’objets, a engagé une étude dans le but d’approfondir l’histoire de certaines de ses collections, dont beaucoup sont contestées quand a la légitimité avec laquelle elles ont été acquises.

En poste depuis mars dernier mais bloquée à cause de la pandémie, la conservatrice Isabel MacDonald sera chargée de déterminer les circonstances dans lesquelles différentes séries d’objets ont atterri entre les murs du musée depuis sa fondation en 1759. Parmi les collections examinées, on retrouve des pièces de marbre (frises, sculptures..) du Parthénon, vieilles de 2500 ans. Sujettes à de vives contestations, elles ont été retirées du Parthénon et vendue au British Museum dans les années 1800 par Lord Elgin, ambassadeur Britannique auprès de l’empire Ottoman, alors autorité gouvernante de la ville.

Préservation ou pillage ?

Dans les années 1980, la ministre grecque de la Culture de l’époque, Melina Mercouri, lançait une campagne mondiale pour la réunification des sculptures du Parthénon. Depuis, le sujet refait surface régulièrement et la Grèce tente par tous les moyens de récupérer ces pièces. Toute demande à pour l’heure été rejetée par le british Museum qui soutient le caractère légal de ces acquisitions et qui revendique le rayonnement européen que les artefacts représentent. Ils sont devenus l'une des collections de l'Acropole la plus visible et la plus notoire encore conservée dans des musées à travers l'Europe.

Élu en juillet 2019, le premier ministre Kyriakos Mitsotakis, a officiellement demandé que ces frises soient prêtées à Athènes pour les célébrations du 200e anniversaire de l'indépendance grecque en 2021. Refus totale

Le débat ne semble pas encore clos, bien que le projet d’étude lancé par le british Museum va certainement remettre le sujet sur le tapis. Un porte-parole du musée a cependant déclaré que l’idée derrière ce projet n'était pas de réexaminer l’histoire spécifique d’objets contestés, mais plus largement d’examiner le contexte historique dans lequel différents types d'objets de différentes parties du monde sont entrés dans la collection du Musée au cours des 250 dernières années.

lepetitjournal.com Athènes
Publié le 1 avril 2021, mis à jour le 1 avril 2021

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