Le premier emprunt obligataire du nouveau gouvernement grec depuis son élection début juillet bat tous les records, puisque la Grèce a levé 2,5 milliards d’euros sur 7 ans au taux de rendement le plus bas de l’histoire grecque, 1,9%.
Lors de sa campagne électorale, Mitsotakis a mis en avant sa volonté de faire croître l’économie de la Grèce grâce à la baisse des impôts et à la privatisation. Cette levée de 2,5 milliards d’euros à un taux si faible, le plus bas de l’histoire grecque, montre que le pays regagne la confiance des investisseurs.
Le nouveau premier ministre grec a immédiatement félicité sur Twitter l’Agence grecque de gestion de la dette publique (PDMA) en déclarant que « C'est un vote de confiance dans les perspectives de croissance de la Grèce ».
Le ministre des Finances, Christos Staïkouras, a déclaré dans un communiqué :
« Le retour à la normale de l'économie grecque passe nécessairement par le financement systématique, de qualité et à faible coût du pays par les marchés internationaux. L'émission obligataire d'aujourd'hui d'une durée de sept ans est considérée comme particulièrement réussie, car elle va dans cette direction. Nous poursuivons, étape par étape, un plan, avec maturité et détermination ».
En août dernier, la fin du dernier programme d’aide international a permis à la Grèce un retour sur les marchés internationaux. En mars, le gouvernement de Tsipras était parvenu à lever 2,5 milliards d’euros sur 10 ans pour un taux de 3,9%. Le parti conservateur de Mitsotakis semble être plus attractif puisque les investisseurs n’ont pas hésité à diviser par deux leur taux de rendement en laissant la Grèce emprunter 2,5 milliards d'euros sur 7 ans à un taux de 1,9%.