De nombreuses entreprises en Grèce se sont spécialisées dans le domaine de la technologie et la conception de micropuces. Reconnue mondialement, cette expertise attire les plus grandes entreprises qui n'hésitent pas à acheter ce savoir-faire
Des entreprises comme Google, Xiaomi ou encore Samsung font appel à des compagnies basées en Grèce pour la conception de micropuces et la fabrication de leurs montres intelligentes. Ce savoir-faire n'est cependant pas resté longtemps grec car la majorité des entreprises dans ce domaine a été rachetée par des multinationales étrangères. Cela a notamment été le cas pour Think Silicon, qui a été acquise par la société américaine Applied Materials en 2020, et Helic qui fut rachetée par Ansys en 2019.
L’exemple d’un nouveau centre de rechercher en Grèce dirigé par l'entreprise chinoise Zepp Health
Zepp Health, est une compagnie chinoise, qui a mis en place un centre de recherche et de développement en Grèce, via sa filiale Whale Microelectronics. Cette dernière est située dans la région d'Athènes dans le quartier de Kallithea et est dirigée par Nikos Moschopoulos, qui a attiré 11 membres de la start-up grecque Dialog pour composer son équipe. Ce nouveau centre aura pour principal but de produire des micropuces pour les montres connectées de la compagnie Zepp et attire en parallèle des scientifiques grecs qui reviennent dans leur pays après être partis pendant la crise de 2010. Pour Nikos Moschopoulos, ce centre high-tech grec permet de se développer et d'avancer dans la recherche pour ensuite ouvrir sa propre entreprise, notamment dans le domaine des semi-conducteurs.
Le domaine des semi-conducteurs: une autre expertise grecque
Selon la Hellenic Emerging Technologies Industry Association (HETIA), plus de 15 sociétés de ce type existent, employant plus de 500 personnes en Grèce. Une des plus importantes dans ce domaine est Dialog Semiconductor, un constructeur de puces qui fournit le courant électrique aux produits Apple. Dialog Semiconductor est aussi reconnu pour ses produits basés sur le Bluetooth à basse consommation, ayant rapporté un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros à la fin de 2020, ce qui a entraîné leur rachat en 2021 par le Japonais Renesas pour 4,8 milliards d'euros.