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DIPLOMATIE - D.Kourkoulas informe les entrepreneurs français des priorités de la présidence grecque

Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 12 novembre 2013

Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Dimitris Kourkoulas, a attribué la crise économique grecque aux très graves erreurs politiques perpétrées des décennies durant en Grèce, mais aussi aux insuffisances et carences dans la structure de l'UEM, en s'adressant jeudi à une délégation des organisations patronales françaises en visite à Athènes.

Dressant un bilan de la situation depuis 2001, où la Grèce est entrée dans la zone euro en satisfaisant tous les principaux critères d'adhésion, en premier lieu la dette publique et le déficit budgétaire, sans toutefois prendre en compte à l'époque des indices importants, tels que la balance des paiements, M. Kourkoulas a parlé d'une période d'euphorie et de croissance fondée sur la demande intérieure et sur le recours à l'emprunt, sans accroissement de la compétitivité. De ce fait, a-t-il noté, la Grèce est entrée en 2008 dans quelque chose qui resssemble beaucoup à une "explosion nucléaire" : une explosion du déficit du budget et de la balance des paiements, une diminution de 25% du PIB, une hausse du chômage à 27%, une baisse des salaires de 30%, la fermeture de milliers d'entreprises. Lire la suite sur Ana.gr

Se référant à la présidence grecque de l'UE, M. Kourkoulas a cité en priorité les mesures capables de soutenir la croissance, créer des emplois et renforcer la marche de l'unification économique et monétaire, y compris l'union bancaire, tout comme de permettre une politique européenne plus cohérente en matière d'immigration.

Une thématique horizontale supplémentaire de la présidence grcque, a-t-il noté, sera une politique maritime intégrée, qui se diffusera dans toutes les priorités de la présidence et qui touchera à la stratégie pour la sécurité maritime, la coopération des services de sécurité des gardes-côtes, le tourisme marin et côtier, l'immigration par mer.

"Notre région, la région de la Méditerranée, de l'Afrique du Nord et plus largement du Proche-Orient, traverse une période d'instabilité", a noté le ministre, en expliquant que personne ne peut anticiper l'évolution politique, économique, sociale et culturelle en Syrie, en Egypte, en Tunisie, en Iran ou en Turquie.

"Il est certain que la Grèce restera un pôle de stabilité et deviendra, si elle ne l'est pas déjà, un pays attractif pour les investissements, la démocratie et les institutions ont réussi à résister aux défis insurmontables et à démontrer de façon éloquente leurs fondements solides", a conclu M. Kourkoulas.  Lire la suite sur Ana.gr
La rédaction (www.lepetitjournal.com/athenes) Lundi 11 novembre 2013

lepetitjournal.com Athènes
Publié le 10 novembre 2013, mis à jour le 12 novembre 2013
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