A l’heure où la situation sanitaire et les conséquences qu’elle engendre ont pu exacerber les addictions et la consommation d’alcool, tabac et autres substances, la Grèce, elle, enregistrerait une diminution du tabagisme sur les dix dernières années selon les données de l’institut de statistiques Grec, ELSAT.
Selon l’organisme, le taux de consommateurs de tabac parmi les adultes en septembre 2019 se situait à 24,9% pour les fumeurs quotidiens (plus d'une cigarette par jour), et à 3,7% pour les fumeurs occasionnels (moins de 7 cigarettes par semaine). Il y aurait ainsi une diminution du taux de fumeurs quotidiens de 24,5% et des 38,3% pour les fumeurs occasionnels depuis 2009 dans le pays.
Chez les 16-24 ans, le taux de fumeurs aurait diminué de 52,4% chez les 16-24 ans, au cours de la dernière décennie. Cette évolution surprenante et encourageante est en partie le fruit de l'initiative Smoke Free Greece. Coordonnée par le laboratoire de recherche George D. Behrakis de la Hellenic Cancer Society et l'Institut de santé publique de l'American College of Greece, elle vise à réduire le tabagisme chez les jeunes, notamment à travers l’organisation de conférences, la diffusion d’informations, la prévention, et la recherche.
De son côté, l’OMS, dans une étude parue en 2015, plaçait la Grèce en troisième position en termes de nombre de fumeurs par rapport au nombre d’habitants, avec un taux de 42,4 pourcents. Quoi qu’il en soit, Panagiotis Behrakis, directeur de l'Institut de santé publique de l'American College of Greece a assuré que la Grèce progressait en termes de réduction du tabagisme et que les actions menées par Smoke free Greece se poursuivraient.
Le gouvernement grec, vise à ce que moins de 5% des citoyens fument d'ici 2040.
L’objectif de l’organisation mondiale de la santé, de son côté, est de réduire de 30 % la consommation de tabac mondiale chez les personnes âgées de 15 ans et plus, par rapport à 2010.
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