Amélioration des collectes de données sur le cancer infantile

Lundi 15 février, à l’occasion de la journée internationale de campagne et de sensibilisation vis à vis des maladies cancéreuses infantiles, la Grèce a annoncé le lancement d’un registre national.

L’objectif, améliorer la collecte de données concernant les caractéristiques des patients et de leurs maladies, afin de mieux lutter contre.

« Les progrès de la médecine, en particulier dans les cancers des enfants et des adolescents, sont vraiment impressionnants.” A déclaré Kyriakos Mitsotakis, premier ministre Grec. “Dans notre pays, nous avons une excellente main-d’œuvre, une très grande expérience, d’excellentes installations, des médecins incroyables, un partenariat entre les secteurs privé et public, avec de très bons résultats”. A-t-il ajouté. Pour marquer le coup, ce dernier a rencontré deux enfants guéris du cancer.

Pour Kyriakos Mitsotakis, ce projet permettra “d’avoir une image plus complète des maladies (…) et un traitement meilleur.”

De son côté, l'OMS espère depuis 2018 atteindre un taux de survie de 60 % d’ici 2030 chez les enfants atteints de maladie cancéreuse. L’amélioration des capacités des pays en matière de diagnostics et de traitements en sont la clé.

Une meilleure visibilité pour des soins plus efficaces

Concrètement, tous les adolescents et enfants diagnostiqués atteints de maladies néoplasiques se verront inscrit obligatoirement dans un registre national par leur médecin traitant, via un système électronique.

Données démographiques des patients, données documentant le diagnostic, traitements actuels et antérieurs, paramètres de suivi de l'évolution de la maladie et de la réponse au traitement, complications, comorbidités et hospitalisations liées à la maladie seront inscrits au registre.

Toutes ces données seront utilisées pour tirer des conclusions sur la prévalence des tumeurs, la répartition par âge, l'évolution de la maladie, le suivi des résultats, l'efficacité et la sécurité des traitements appliqués ainsi que l'évaluation de l'utilisation des services de santé.

Par ce biais, l’objectif mis en avant par le premier ministre est de “vaincre complètement le cancer de l'enfant et de l'adolescent, pour qu’ils sortent plus forts de cette épreuve.”

De son côté, la Présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou a visité l'unité d'oncologie infantile Marianna V. Vardinoyannis-ELPIDA. Elle a tenu à rappeler que presque toutes les formes de cancer infantile peuvent être surmontées grâce à un diagnostic et un traitement précoce.