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CORRUPTION AU SEIN DU SYSTEME DE SANTE GREC - Une plate-forme électronique créée par le gouvernement

Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 24 avril 2017

 

 Le ministère de la Santé grec vient d'annoncer la création d'une plate-forme électronique destinée à lutter contre la corruption du système de santé et protéger " la dignité " des patients. Prenant la parole lors d'une conférence en Crète, le ministre grec de la Santé Andreas Ksanthos a souligné que pour la première fois un débat public a lieu pour lutter contre le phénomène  des "dessous de table" jusque là largement pratiqué.

" L' enveloppe"  est une "tradition"  très bien connue des hommes politiques, mais aucune mesure spécifique n'a été prise jusqu'à présent" a t'il martelé !

Depuis des années, les patients qui étaient sur le point de subir une intervention chirurgicale ou d'être hospitalisés dans les établissements publics, remettaient au praticien une somme d'argent supplémentaire pour s'assurer de recevoir les meilleurs soins.

Ce phénomène est devenu  progressivement " la norme" et les patients qui, par manque de moyens, ne pouvaient s'acquitter de ce paiement supplémentaire, étaient souvent préoccupés par la qualité du traitement qu'ils recevraient.

" Nous devons examiner les causes,  les retards du système doivent être pris en compte, mais ce  ne sont pas les raisons principales. Cela a  toujours existé, mais s'est fortement détérioré pendant la crise économique, " a souligné le Ministre de la Santé. Il a également ajouté que le gouvernement "était au courant de cette situation inacceptable ", qui "porte atteinte à la dignité du système de santé, ainsi qu'à la dignité des patients et bafoue les lois".

Pour lutter contre ce phénomène et accroître la confiance du public dans le système de santé, le ministre de la Santé a annoncé la création d'une plate-forme anti corruption. 

Via cette plate-forme, les patients seront en mesure de signaler les pratiques douteuses, d'enregistrer leurs plaintes qui seront traitées par un organisme de contrôle indépendant.

Le Ministre a rappelé que la tolérance zéro était dès maintenant à l'ordre du jour et qu'il était plus que temps d'insuffler une "nouvelle culture", afin de convaincre les patients qu'ils pourront obtenir des soins de qualité sans transaction financière.

(www.lepetitjournal.com/Athenes) lundi 24 avril 2017

 

lepetitjournal.com Athènes
Publié le 24 avril 2017, mis à jour le 24 avril 2017

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