Kilo Shop, 120 rue Ermou, à Monastiraki
Dans le même style, on trouve « Yesterday's Bread » nichée dans Exarhia depuis 15 ans. Moins conventionnelle, plus à l'image de la friperie parisienne où l'adepte doit fouiner, la politique est simple. Chaque vêtement vaut un prix indiqué, de 5 euros à 120 euros pour les pièces de marques. Un concept qui plait à tout le monde mais "un réel engouement s'est dessiné depuis la crise" avoue Evangeli, l'une des gérantes « Depuis 3 ans on a beaucoup plus de clients qu'auparavant et de tout âge. De 15 ans à 65 ans, ce concept de « second hand » plait. Tous nos vêtements viennent d'Amsterdam ou de Paris ». Et lorsque l'on demande pourquoi « Ce ne sont pas forcément des produits de qualité mais j'achète surtout pour le style vintage et le prix. Mais cela ne m'empêche pas d'acheter dans les grandes enseignes » nuance Mikela.
Yesterday's bread, 87-89 Kalidromiou, à Exarchia
Unique à Athènes depuis 4 ans, le concept de « Skoros » est celui d'un "magasin solidaire" à but non lucratif. Pas de prix, pas de règles (ou très peu), c'est la devise de cet endroit créé bénévolement par 15 amis. Troquer, donner, venir les mains vides et repartir avec 3 articles maximum c'est possible. Une boite disposée au milieu de la pièce laisse à votre conscience la possibilité d'évaluer le prix de vos produits. « On l'a créé pour critiquer la sur-consommation. On a beaucoup de choses chez nous dont on ne se sert pas et que l'on jette, on voulait éviter ça. C'est un endroit qui permet aux gens de changer d'état d'esprit » explique Nancy une des volontaires. Un endroit qui a pour vocation d'être, un peu, un « autre chez soi ».
Skoros, rue Zoodochou Pigis, à Exarchia
Andrea Lebourgeois (www.lepetitjournal.com/athenes) Lundi 4 Novembre 2013