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Législatives 2024 - Jihad Badreddine (LR) : "Très attaché aux valeurs républicaines"

Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Jihad Badreddine, candidat Les Républicains pour la 9ème circonscription (Algérie, Côté d'Ivoire, Tunisie, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina, Guinée, Gambie, ...), a répondu à nos questions.

jihad BADREDDINEjihad BADREDDINE
Écrit par Léa Degay
Publié le 24 juin 2024, mis à jour le 25 juin 2024

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Jihad BADREDDINE, je suis né à Abidjan, marié et père de deux enfants.

Je suis restaurateur et boulanger de carrière. J’ai repris et développé en Côte d’Ivoire la première enseigne de boulangerie « Pako ». Fort de cette expérience et de mon expertise, j’ai ensuite pris l’enseigne « Paul », en 2012, marque incarnant la passion du pain et l’Art de Vivre à la française. Je suis fier d’avoir la confiance de cette marque qui incarne les valeurs de la France à l’international.  Je les ai d’ailleurs accompagnés sur plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest notamment, pour les aider à trouver des partenaires de confiance. 

J’ai également implanté et animé la franchise Hippopotamus en Côte d’Ivoire de 2009 à 2018. Suite à la reprise de cette marque par le Groupe Bertrand, nous avons ensemble décidé de la relancer à Abidjan, cet automne.

Enfin, j’ai la gérance d’un restaurant gastronomique pour le groupe Casino Barrière au sein du Sofitel hôtel Ivoire.

Mon parcours d’entrepreneur me permet d’être au cœur des réalités économiques des pays de la 9e circonscription. Je discute ainsi très régulièrement avec la représentation diplomatique française en Côte d’Ivoire pour remonter les préoccupations quotidiennes des français résidant de manière durable ou non.

Cet engagement pour mes compatriotes, je le porte également au sein de l’association de l’Union des Français de l’Etranger, dont je suis le président en exercice pour la Côte d’Ivoire.

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français·es de l'étranger ?

Je suis d’abord, à titre personnel, directement concerné par la politique française à l’étranger et, en particulier, dans les pays de la 9e circonscription. J’ai vu s’étioler la relation entre la France et nos pays de manière constante depuis maintenant plus d’une décennie. En tant que français de l’étranger, nous en subissons doublement les conséquences : juridiquement avec la régression des droits des français de l’étranger, politiquement, parce que nous sommes, malgré nous, l’image de la France à l’étranger. Ceci est particulièrement douloureux pour les bi-nationaux qui en constituent d’ailleurs la majorité.

Je suis ainsi contacté quotidiennement par des français établis en Côte d’Ivoire dans le cadre de leurs préoccupations personnelles, familiales ou professionnelles. Réciproquement, je suis très souvent contacté par des ivoiriens dans leurs difficultés rencontrées à l’occasion de leurs démarches administratives avec la France.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Profondément attaché aux valeurs républicaines, j’ai noué depuis plusieurs années des relations de confiance et de travail avec les sénateurs Bruno RETAILLEAU et Ronan LE GLEUT du parti Les Républicains. Je tiens ici à honorer leur engagement soutenu, particulièrement du sénateur LE GLEUT, pour les français de l’étranger.

Dans le prolongement de mon engagement personnel et associatif à servir mes compatriotes j’ai décidé, avec leur soutien, de me présenter aux prochaines élections législatives sous l’étiquette Les Républicains, pour porter fièrement les propositions de notre parti à l’ensemble de nos compatriotes de la 9e circonscription.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Le mandat d’un député des Français établis hors de France est identique à celui d’un député élu sur le territoire Français.  Son rôle est donc de voter les lois et d’en proposer. Le député peut également poser des questions au Gouvernement et émettre des recommandations sur les politiques publiques.

Si je suis élu, j’entends donc exercer mon mandat dans toute la mesure de mes prérogatives afin de faire valoir les droits des français établis au sein de la 9e circonscription.

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Je suis très humblement reconnaissant du soutien de mon parti Les Républicains, qui m’accompagne heure par heure.

Je le suis encore plus à l’égard de mon équipe de campagne, constituée d’amis fidèles et de bénévoles engagés. Je tiens également à remercier en particulier mon suppléant Louis-Guillaume N’DIA qui m’épaule en tous points. Louis-Guillaume est consultant juridique international spécialisé dans le capital investissement dans les pays d’Afrique francophone. Il est Conseiller Consulaire à la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Louis-Guillaume est un membre fidèle du parti Les Républicains, qui travaille avec ferveur et dévouement depuis déjà de nombreuses années pour promouvoir les relations entre la France et les pays de la 9e circonscription.

Je peux également compter sur le soutien de nombreux français entrepreneurs, retraités ou de la société civile, qui ont été nombreux à m’écrire à la nouvelle de ma candidature. Je veux leur dire ici mes plus sincères remerciements pour la confiance à mon égard.

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français·es de votre circonscription ?

Les défis qui attendent les Français de ma circonscription restent les mêmes depuis des années, en raison de l’incapacité de mes prédécesseurs à les traiter. Soutien à l’entreprenariat, protection du patrimoine, protection sociale, éducation, accès aux services publics, etc.

Il y a lieu de repenser radicalement la politique française à l’étranger de laquelle découle le traitement par la France de ses compatriotes établis hors du territoire national. Chaque Français devrait se sentir libre d’aller s’établir hors du territoire et en quelque pays qu’il le souhaite, sans avoir à s’inquiéter du maintien de ses droits à l’étranger. La France doit soutenir activement l’établissement hors de ses frontières, en particulier pour ses compatriotes entrepreneurs qui participent du rayonnement des savoir-faire français qui sont si jalousés par tant de pays.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?

Si je suis élu, mon mandat sera principalement dédié au soutien et à la promotion des entrepreneurs français à l’étranger. Faciliter leur installation, leur financement, leur développement.

Je défendrai aussi une mesure qui me tient à cœur et qui consiste à étendre les différentes aides familiales aux foyers qui doivent s’occuper de leurs parents âgés. En effet, avec le vieillissement de la population, les français sont de plus en plus confrontés à devoir prendre en charge leurs parents qui ont des petites retraites. La solidarité devrait naturellement leur bénéficier.

 

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