Dans la perspective des prochaines élections législatives partielles, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans les circonscriptions des Français de l’étranger concernées. André Chouk, candidat à la 9ème circonscription pour Reconquête a répondu à nos questions.
Les Français résidant au Maghreb et en Afrique de l’Ouest voteront sur place au premier tour le dimanche 2 avril et le deuxième le dimanche 16 avril. En ligne, les votes se déroulent plus tôt, du 24 au 29 mars pour le 1er tour et du 7 au 12 avril pour le 2e.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Je viens de fêter mes 63 ans en février dernier, je suis remarié avec une ressortissante péruvienne. Cette recomposition nous donne ensemble trois petites-filles. Je suis fonctionnaire d'État, agent consulaire depuis 25 ans.
Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Mon parcours politique a évolué. Fidèle à la Droite française depuis le RPR jusqu'à l'UMP puis LR. j'ai également appris du CDU allemand et de l'ÖVP autrichien durant mes affectations dans l'espace germanophone. Je suis donc de droite sociale, pour l'entrepreneuriat et la méritocratie. Le parti !Reconquête d'Éric Zemmour représente ces valeurs. C'est maintenant mon tour d'agir en m'investissant dans cette partielle des élections législatives.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Je suis en poste en Algérie à Annaba depuis l'automne 2021. Mon devoir de citoyen me motive avec toutes les convergences socioéconomiques que je côtoie au quotidien tant professionnel que privé.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?
La mission du réseau consulaire français à travers le monde est d'aider les Français de l'étranger quelque soit la raison de leur établissement à l'étranger. J'ai connu les situations d'incertitude du rôle des agents consulaires durant des années d'expatriation professionnelle avant de passer de l'autre côté du miroir, en intégrant le ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Ces compatriotes sont préoccupés par le maintien de leur lien avec leur patrie durant leur exil mais également par ce que devient la France durant leur absence. Les Français de l'étranger veulent être informés, il veulent savoir comment va leur France. Que vivent les membres de leur famille restés en France?
Comment voyez-vous le mandat de député ?
Mettre à l'épreuve les services consulaires. Améliorer les relations "administrés-administration" en adaptant les méthodes et les outils de gestion des procédures. Je ne veux pas cautionner les transferts de budget faramineux pour soutenir les dépenses liées au mauvaises gestions.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?
Faire usage des connaissances et des réels potentiels du capital humain de leur pays d'accueil. Penser moins français et être force de proposition auprès des élus français : conseillers consulaires, députés et sénateurs des Français de l'étranger. Laisser ce sujet à l'ambassade et aux consuls généraux n'est pas la solution.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Quelques semaines de campagne ne sont que très peu de temps pour remotiver les équipes sur plusieurs pays. Un développement de structure, de relais par les réseaux sociaux (essentiellement en côte d'Ivoire), et la tournée dans toute la Tunisie définissent l'ossature de mon organisation du moment.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?
Nul n'est censé ignorer la loi reste l'adage dans les administrations en France. Certes, mais je veux :
- une communication (vidéo-conférence de maximum 90 minutes) par trimestre sur ce qui a changé en France, le non seulement le prix du paquet de cigarette.
- être force de proposition pour l'amélioration de la formation professionnelle des agents consulaires dans l'hémicycle
- combattre et éradiquer les fraudes aux aides sociales versées aux assistés de l'État.
Enfin, je veux promouvoir la politique du parti en matière de respect des valeurs de la République, en particulier en ce concerne les conditions de travail des forces de l'ordre.
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