Jean-Philippe Keil est tête de liste de « Français de droite, du centre et indépendants » pour les élections consulaires 2021 de la 1ère circonscription de Suisse. Il revient avec nous sur son programme.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Jean-Philippe Keil et je suis né en Alsace, terre d’une famille ayant aussi des racines en Allemagne et en Suisse. J’ai étudié à l’Ecole de Management de Strasbourg, puis j’ai complété ma formation d’un Diplôme d’Expertise Comptable. J’ai passé toute ma carrière professionnelle à l’étranger : 8 ans à Francfort, 5 ans à Washington D.C et 17 ans en Suisse. Dès mon arrivée à Zurich, j’ai pu exercer une carrière passionnante tout en ayant un fort engagement associatif. Depuis lors, je place mon engagement public en tant que conseiller des français de l’étranger comme un juste retour des choses. Je donne à mes compatriotes et à la présence de la France en Suisse une petite partie de ce que mon pays m’a offert avec une éducation gratuite et de grande qualité. Mes valeurs sont républicaines et gaulliste et sont attachées à la liberté et à la responsabilité.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
Notre souhait était avant tout d’avoir une liste représentative de nos compatriotes résidant dans notre circonscription. Nous avons donc réuni divers profils parmi des Françaises et Français qui habitent en Suisse depuis longtemps, ainsi que des personnes établies plus récemment, des jeunes et des moins jeunes, couvrant différents cantons de la circonscription. L’engagement associatif et citoyen constitue une caractéristique importante de nos colistiers.
Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français de Zurich et de Suisse allemande ?
Avec ses 31 000 membres, la communauté française est la cinquième communauté étrangère la plus importante de Suisse alémanique. Mais l’importance de la langue françaises et sa culture décroît. Le défi va être de maintenir la présence des Français dans la 1ère circonscription de Suisse. Le ministère des Affaires étrangères avait songé, il y a quelque temps, à délocaliser les effectifs de son Consulat de Zurich. Ce qui aurait entrainé sa disparition à terme. Or cette présence est indispensable pour maintenir et assurer le bien-être de notre communauté. Enfin, nous constatons une perte de l’envie de la France dans le fait que nos concitoyens ne votent plus en France. Ces liens avec son pays d’origine sont importants et doivent être cultivés. C’est pourquoi il nous tient à cœur de soutenir les associations qui œuvrent en faveur de la culture française et de son rayonnement. Ce sont des vecteurs de lien avec la France et de lien social entre Français.
Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l’étranger ?
La mission principale de conseiller des Français de l’étranger est de représenter nos compatriotes, défendre leurs intérêts et les soutenir au quotidien ! En tant qu’élus de proximité, nous connaissons leurs besoins. Nous sommes à l’écoute. Nous pouvons compter sur nos relais à Paris, les sénateurs représentant les Français de l’étranger et de relais tout aussi importants en Suisse. Nous avons, par exemple, obtenu deux succès majeurs durant notre mandat ; la survie de l’École française internationale de Berne risquant de fermer par deux fois et le maintien des services de chancellerie du Consulat Général de Zurich, menacés de disparaître. Nous suivons et soutenons aussi le Lycée Français de Zurich qui va devoir étendre ses capacités.
Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?
Avec mes collègues sortants, Isabelle Schmidt-Duvoisin et Philippe Karl, nous entendons poursuivre notre travail de proximité. C’est un des aspects essentiels de notre mission : informer et soutenir nos compatriotes dans leurs diverses démarches, avec le consulat, des formalités d’accès à la retraite, la recherche d’un emploi, l’enseignement. Les grands axes de notre programme sont d’augmenter les moyens humains et matériels alloués actuellement au consulat général de France à Zurich, mais aussi encourager des négociations dans les meilleurs délais pour l’établissement d’une convention fiscale sur les successions. De plus, nous devrons nous assurer de l’échange d’informations entre l’AVS et les services d’allocations de retraite français ou encore renforcer le rôle institutionnel des conseils consulaires. Nous mettrons aussi en avant les principes de préservation environnementale. Nous voulons une adaptation du barème des bourses pour tenir compte des hausses de frais de scolarité et nous voulons un renforcement des cours FLAM.
Français de droite, du centre et indépendants
M. KEIL Jean, Philippe, Franz
Mme DUVOISIN Isabelle, Esther
M. KARL Philippe, Joseph
Mme GALLAND Julia, Amélie, Madelaine
M. PATAMIA Serge
Mme HORNUS Catherine, Marie, Anne
M. TOSCANI Louis, Lucien
Mme PALMER Dominique, Louise, Janine
M. PACHOVSKI Alexi
Mme MEYER Emmanuelle, Françoise
M. BONNET Martin, Paul, Jean-Marie
Mme de NEUFVILLE Sophie, Juliette, Antoinette