Vous les avez sûrement déjà vus. Ils sont partout, sur les terrasses des cafés, dans les parcs urbains et les forêts, sur les plages ensoleillées. Ce ne sont pas nos pigeons, moineaux ou tourterelles. Comment se nomment-ils ? Que sont ces volatiles que l'on aperçoit ? La Nouvelle-Zélande contient presque 200 oiseaux indigènes. Elle est également un des pays au monde au plus grand nombre d'espèces importées. Il est impossible de tous les connaître, mais Le Petit Journal Auckland vous offre une liste non exhaustive de quelques-uns des oiseaux les plus courant.
Kākāpo
Aussi appelé perroquet-hibou, le kākāpo est une espèce nocturne de très grands perroquets dont la taille peut atteindre jusqu'à 60 cm. Seul perroquet non-volant au monde, il est aussi le plus lourd. Le kākāpo a longtemps été chassé et utilisé par les Māori, à la fois pour sa viande et pour ses plumes, utilisées pour fabriquer des vêtements de grande valeur. Il a également parfois servi d'animal de compagnie. En raison de la colonisation polynésienne et européenne et de l'introduction de prédateurs tels que le chat ou le rat, le kākāpo a pratiquement disparu et de nombreux efforts sont à ce jour déployés pour protéger cet incroyable oiseau.
Fantail
Ce petit oiseau à longue queue sait se faire voir. Avec son chant puissant, il s'approche facilement des humains. Sa capacité d'adaptation lui permet d'être présent dans les deux îles, en ville comme en campagne. Deux sortes de fantails sont communes. Les premiers sont bicolores, avec une tête grisâtre, des sourcils blancs et un dos et une croupe bruns. La poitrine et le ventre sont de couleur cannelle. Les seconds sont noirs avec une teinte brun noir sur la queue, le ventre et les plumes de vol.
Tui
Cet oiseau endémique d'environ 30 cm de long a un plumage d'un vert métallique aux reflets pourpre bleuté sur les épaules, brun sur le haut du dos et des plumes blanches sur les côtés du cou. Abondant sur les deux îles, bien que rare dans les régions les plus sèches, on le trouve dans les forêts et les broussailles indigènes (parfois dans les forêts exotiques) et dans les jardins ruraux. Commun dans les parcs de banlieue et les jardins avec des arbres et des arbustes à fleurs, vous pouvez le nourrir et ainsi l'observer avec de l'eau sucrée dans vos mangeoires.
Kereru (wood pigeon)
Ce grand pigeon arbore un bec rouge et un plumage bleu-vert. Cet oiseau offre un spectacle familier aux Kiwis dans tout le pays. Il ne se cache pas et le son distinctif de son battement d'ailes attire l'attention. Il est cependant menacé par les espèces introduites.
Pukeko
Le pukeko est un oiseau répandu et facilement reconnaissable. En plus de son bouclier rouge frontal et de son plumage violet foncé, le pukeko est intéressant pour avoir une vie sociale complexe. Ces oiseaux vivent dans des groupes sociaux permanents et défendent un territoire partagé. Les groupes sociaux peuvent avoir plusieurs mâles reproducteurs et femelles, mais tous les œufs sont pondus dans un seul nid. Les petits sont élevés par tous les membres du groupe. Les Pukekos sont peu aimés des travailleurs de la terre en raison des dégâts qu'ils créent : ils arrachent et mangent les poussent des végétaux.
Blackbird
Le merle d'Eurasie est l'espèce la plus répandue en Nouvelle-Zélande. Les mâles adultes sont entièrement noirs en dehors de leur bec jaune et de leur cercle oculaire. Les femelles et les petits sont principalement brun foncé, légèrement tachetés sur le ventre. Les merles sont communs dans différents habitats, y compris les jardins suburbains, les terres agricoles, et les forêts. Vous entendrez le mâle chanter, habituellement perché au sommet d'un arbre ou sur une ligne électrique, tôt le matin et le soir, de juillet à janvier.
Kea
Le kea est un perroquet quelque peu inhabituel. C'est le seul perroquet alpin du monde. Curieusement curieux, les kea sont attirés par les gens qui entrent sur son domaine. Vous pourrez l'apercevoir facilement le long des chaînes axiales de l'île du Sud, de Farewell Spit à Waitutu, plus les chaînes de Kaikoura. Ces oiseaux peuvent être trouvés des dunes côtières aux pics alpins élevés, mais sont plus communs dans les forêts de montagne et les zones subalpines. Vous ne pourrez pas manquer son cri, long, fort, aigu qui peut être entrecoupé "kee-ee-aa-aa", ou ininterrompu "keeeeeaaaa".
Eastern rosella
La rosella est une perruche à queue large de couleur vive originaire du sud-est de l'Australie. Il a été introduit en Nouvelle-Zélande au début des années 1900, et est maintenant commun sur une grande partie de l'île du Nord, avec une petite population sur Dunedin. Ils se déplacent généralement à deux ou en petits groupes, se faisant remarquer par leurs bavardages ou leurs appels en vol.
Morepork
Le morepork est un petit hibou endémique sombre et forestier. Trouvé dans les forêts indigènes et les plantations, son appel distinctif «morepork» est généralement entendu la nuit dans de nombreux parcs urbains et des banlieues vertes.
Weka
Le weka est l'un des grands volatiles emblématiques de Nouvelle-Zélande. Ces oiseaux charismatiques sont souvent attirés par l'activité humaine. Sa rencontre lors d'une marche est souvent un grand moment pour les touristes. Curieux, l'animal cherche en réalité un petit quelque chose à se mettre sous la dent (enfin... dans le bec). Les habitants proches des wekas sont ainsi moins heureux de croiser leur route car ils doivent vivre avec la possibilité de se voir voler légumes, volailles, œufs, voire la nourriture du chien ! Les forteresses des Weka sont la péninsule de Russell, la baie de Kawakawa et Opotiki-Motu dans l'île du Nord, et les fjords de Marlborough, le nord-ouest de Nelson, la côte ouest au nord de Ross et Fiordland dans l'île du Sud. Les wekas sont menacés d'extinction.
Pied shag et oystercatcher
Ces deux oiseaux marins sont facilement visibles sur les plages.
L'oystercatcher est un oiseau côtier trapu familier avec un long bec orange vif, trouvé autour de la Nouvelle-Zélande. Ils sont souvent vus en couple en quête de coquillages le long des plages ou dans les estuaires. L'existence de différentes morphologies de couleur (noir, intermédiaire ou «macroule» et pied) peut porter à confusion.
Le pied shag, noir et blanc, est souvent vu individuellement ou en petits groupes perchés sur des promontoires rocheux, des arbres ou des structures artificielles. Contrairement à la plupart des autres espèces de cormorans huppés, ce cormoran est raisonnablement confiant, ce qui permet une approche rapprochée lors de la nidification dans les arbres.
Ah et bien sûr, il y a toujours les fameux moineaux.