

Du 11 au 25 juillet, se tiendra l’exposition Nos coeurs sont encore ouverts au Kirribilli Centre Gallery, illustrant la vie parisienne en 2020, alors que la capitale française, comme le reste du monde, se trouvait en pleine pandémie.
Pour prendre ces clichés, Tony Maniaty, écrivain et photojournaliste, a parcouru la capitale au plus fort de la pandémie. De cette expérience, il en ressort une série de portraits, ceux de Parisiens, affrontant la difficulté de la pandémie qui s’est alors abattue sur la France entière.
Des photos en noir en blanc, qui ne sont pas sans rappeler les grandes heures de la photographie Française, telle qu’on l’a connue sous Henri Cartier-Bresson ou Robert Doisneau. Des photos qui tranchent avec le flot d’images en couleurs partagées jusque-là, pour capturer puis retranscrire les rythmes humains, ainsi que l’optimisme et le courage Parisien. Un choix assumé, pour remettre au centre de la photographie, l’humanité qui est en elle.
« Alors que les médias se concentraient généralement sur les images et les statistiques négatives […] je me suis mis à documenter une autre facette de la vie en ville : la chaleur et la force essentielles de la population alors qu'elle menait sa vie quotidienne, déterminée à ne pas être vaincue. Par les épreuves, et heureux de se réapproprier les rues de Paris. Explique ainsi l’artiste.
Depuis, Tony Maniaty est retourné à Sydney. Cette exposition, gratuite et ouverte à tous, sera également l’occasion de célébrer le 14 juillet. Les photos pourront également être retrouvées dans son livre, publié courant juillet.
Une conférence sera également donnée de13h à 14h à la bibliothèque North Stanton de North Sydney dont le thème portera sur la photographie et la France de 1830 à 1990. L’occasion de souligner le rôle central qu’exerça le pays des lumières sur le huitième art.
Sunny skies over Paris - and hopefully putting Covid behind us... pic.twitter.com/2tzWFjCaw0
— Tony Maniaty (@Mediatettix) July 10, 2020
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