

M. Pierre Lévy observe dans sa tribune publiée dans Rzeczpospolita (« Notre-Dame de Paris, européenne et universelle ») que l’incendie de Notre-Dame a éveillé « en France, en Europe et bien au-delà, submergeant les chrétiens ou autres, les croyants ou non, le sentiment d’une perte pour le patrimoine commun de l’humanité ». L’ambassadeur exprime sa reconnaissance pour les nombreuses marques d’attention et « l’extraordinaire élan de solidarité » qui s’est manifesté partout dans le monde. En même temps, il qualifie de choquantes et indécentes les réactions de certains qui ont tenté d’instrumentaliser religieusement ou politiquement cet évènement y voyant quelque complot ou punition divine. Enfin, il souligne que « Notre-Dame a [...] une signification civilisationnelle [...] car son drame fait écho à notre histoire européenne, si marquée par la destruction et la reconstruction. Les Polonais le savent trop bien. [Cet incendie] nous a fait prendre conscience en Europe de la fragilité de notre patrimoine et de l’importance de sa sauvegarde ».
